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La transformation numérique des services d’orientation redéfinit en profondeur les pratiques professionnelles depuis 2000, sans véritable débat public. Curieusement, cette « plateformisation » qui promettait la démocratisation contribue en réalité à une « socialisation des élèves aux règles du marché »[1] – une bonne occasion d’examiner cette mutation qui dépasse largement la simple adoption d’outils technologiques[2].

La refondation institutionnelle : quand la loi impose le numérique

La loi de 2013 est un tournant fondateur, mais méconnu

La transformation numérique de l’orientation s’ancre dans un processus de refondation institutionnelle initié par la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République[3]. Cette loi fondatrice pose les bases de la numérisation des services éducatifs en instituant le « parcours individuel d’information, d’orientation et de découverte du monde économique et professionnel », intégrant explicitement les outils numériques dans l’accompagnement à l’orientation.

Il est intéressant de noter que cette intégration s’opère sans questionnement préalable sur les effets sociaux potentiels de cette digitalisation. La loi impose une modernisation technologique présentée comme évidente, alors qu’elle transforme radicalement la nature même de l’accompagnement. Que veut dire exactement « parcours individuel » quand les outils numériques standardisent les processus d’orientation ?

La création des PsyEN, la fusion des deux corps se fait dans l’urgence numérique

Cette dynamique se concrétise par la création du corps des psychologues de l’Éducation nationale (PsyEN) en 2017, qui fusionne les métiers de conseiller d’orientation-psychologue et de psychologue scolaire[4]. Cette réforme institutionnelle majeure accompagne « la modernisation des métiers face aux enjeux numériques » et redéfinit les missions des professionnels dans un contexte de transformation digitale de l’École.

Peut-on s’interroger sur la précipitation de cette réforme ? La fusion des métiers répond-elle aux besoins des usagers ou aux contraintes gestionnaires d’une administration sommée de se moderniser ? L’absence d’évaluation préalable de ces transformations révèle une approche technocratique qui privilégie l’innovation sur l’efficacité sociale.

Enfin, la loi de 2018 est-elle une révolution numérique ou une révolution gestionnaire ?

La loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » constitue un tournant majeur dans la numérisation des pratiques d’orientation[5]. Cette réforme systémique introduit plusieurs innovations technologiques structurantes, à commencer par l’application numérique « Mon CPF » qui révolutionne l’accès aux droits à la formation.

La monétisation du Compte Personnel de Formation marque une rupture conceptuelle majeure : « Au lieu d’être crédité en heures, le CPF est désormais monétisé en euros »[6]. Cette transformation, présentée comme une simplification, introduit en réalité une logique marchande dans l’accès à la formation qui transforme les bénéficiaires en consommateurs de formation.

La création de France Compétences comme « établissement public chargé de réguler le secteur de la formation professionnelle et de l’apprentissage »[7] illustre cette évolution vers une gestion managériale de l’orientation. Cette transformation s’accompagne de la réforme du Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) avec l’introduction de « services à distance (exemple : par téléphone) »[8]. Cette évolution témoigne d’une professionnalisation numérique qui, tout en préservant apparemment la dimension relationnelle, réduit de fait l’accompagnement humain au profit de l’efficience gestionnaire.

L’émergence d’un écosystème numérique : entre service public et logiques privées

Les plateformes nationales sont prises entre la centralisation et rationalisation.

L’Office National d’Information Sur les Enseignements et les Professions (ONISEP) lance en 2024 la plateforme Avenir(s), qui « remplace le système FOLIOS et centralise les ressources d’orientation »[9]. Cette plateforme représente « l’aboutissement de 15 ans de numérisation des services d’orientation » et propose des outils personnalisés pour les élèves, les enseignants et les familles.

Le service monorientationenligne.fr illustre l’évolution vers des modalités hybrides d’accompagnement, combinant « conseil téléphonique, chat en ligne et service de questions personnalisées par courriel »[10]. Cette approche multicanale témoigne de la stratégie de numérisation des services d’orientation publics, mais interroge sur la qualité relationnelle de ces nouveaux modes d’intervention.

Parcoursup développe un « écosystème des services numériques d’aide à l’orientation » incluant « outils d’intelligence artificielle (Oria), applications mobiles (My Road), MOOC d’orientation »[11]. Cette plateforme illustre l’intégration progressive de l’intelligence artificielle dans les services d’orientation et la convergence entre services publics et innovations technologiques privées.

Avec l’explosion EdTech, le privé investit l’orientation.

L’écosystème EdTech français connaît une croissance remarquable. EdTech France fédère 540 entreprises générant 15 000 emplois, dont « 37 % des applications concernent les outils de gestion pour l’éducation et la formation, incluant de nombreuses solutions d’orientation »[12]. Cette dynamique entrepreneuriale témoigne de la vitalité du secteur et de son potentiel économique, mais soulève des questions sur la privatisation rampante de l’orientation.

Bpifrance Le Hub identifie près de 500 startups EdTech, avec « un segment spécifique dédié à l’orientation » et une croissance de +50 % entre 2013 et 2017[13]. Cette expansion révèle l’attractivité du marché de l’orientation numérique et la diversification des acteurs, mais interroge sur la cohérence de l’offre publique face à cette prolifération privée.

Des startups spécialisées développent des approches innovantes : JobIRL connecte « 110 000 jeunes avec 8 000 professionnels » dans une approche « In Real Life »[14], Diagoriente propose « une plateforme d’analyse, valorisation et cartographie des compétences »[15], Pixis développe un « assistant personnel centré sur les 17 objectifs de développement durable de l’ONU »[16]. Cette diversification témoigne d’une créativité certaine, mais fragmente l’offre d’orientation et complexifie les choix des usagers.

La territorialisation développe 39 plateformes, mais pour quelle cohérence ?

La loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 confie aux régions la coordination du Service Public Régional de l’Orientation (SPRO) et leur permet de développer leurs propres outils numériques[17]. Cette décentralisation génère une dynamique d’innovation territoriale avec 39 plateformes régionales développées depuis 2014.

La Région Normandie lance Destination Métier proposant « 750 offres de stages » et un numéro gratuit, la Région Pays de la Loire développe une plateforme avec « données géolocalisées, taux d’insertion par métier, notations des formations par les stagiaires »[18]. Ces innovations illustrent l’adaptation territoriale de la numérisation, mais interrogent sur l’égalité d’accès des citoyens selon leur territoire de résidence.

CLEOR constitue un exemple de mutualisation inter-régionale qui illustre « la mutualisation inter-régionale des innovations numériques d’orientation »[19]. Cette initiative permet une optimisation des coûts tout en préservant les spécificités territoriales, mais révèle la complexité de coordination d’un système de plus en plus éclaté[20].

La « plateformisation » de l’orientation : une socialisation aux règles du marché

Le phénomène de sur-intermédiation post-Parcoursup.

L’introduction de Parcoursup génère ce que les recherches récentes appellent un « phénomène de sur-intermédiation dans l’accompagnement »[21]. Les établissements scolaires font face à une démultiplication des supports et des acteurs impliqués en matière d’orientation, nécessitant des « bricolages locaux » pour assurer les 54 heures d’accompagnement obligatoires en filières générales et technologiques.

Cette évolution contraint les professeurs principaux à développer de nouvelles stratégies d’accompagnement. Faute de formation spécifique et de temps suffisant, ils « renvoient souvent les élèves à leurs propres questions ou aux outils numériques pour développer leurs aspirations ou affiner leurs connaissances sur les filières d’enseignement »[22]. Cette délégation aux plateformes transforme fondamentalement la nature de l’accompagnement à l’orientation.

Deux logiques en tension : expression versus adaptation.

Les recherches sociologiques révèlent que les plateformes d’orientation articulent deux logiques distinctes : une « logique expressive promouvant l’expression de la personnalité des élèves et de leurs aspirations » et une « logique adaptative visant à l’intériorisation par les élèves d’informations de nature à adapter leurs aspirations aux conditions objectives de leurs chances ou potentialités réelles »[23].

Face au constat que la « logique adaptative s’avère prioritaire dans l’accompagnement proposé aux élèves d’établissements périphériques », on peut s’interroger sur la promesse démocratique du numérique[24]. Les plateformes ne contribuent-elles pas à « renforcer les inégalités scolaires » sous couvert de personnalisation ? Cette observation soulève des questions fondamentales sur la capacité du numérique à réduire ou amplifier les inégalités d’orientation.

La fabrique des aspirations est déléguée aux algorithmes.

Les recherches empiriques révèlent que la construction des aspirations des élèves est largement « renvoyée à l’utilisation des plateformes ». Les professeurs principaux mobilisent les outils numériques (tests d’orientation de l’ONISEP, questionnaires d’Oriane, appariement d’Inspire) pour pallier leur manque de formation spécialisée en orientation[25].

Cette délégation aux outils numériques génère un paradoxe : les élèves développent leur « sens des limites » à travers l’usage des plateformes qui leur donnent l’illusion d’une autonomie dans leurs choix tout en les canalisant vers des parcours socialement différenciés. L’orientation devient ainsi un processus d’auto-sélection socialement différenciée où les élèves intériorisent leurs « limites » sous l’apparence d’un libre choix.

Les stratégies de résistance professionnelle : entre éthique et contraintes systémiques

Le pragmatisme des professeurs principaux.

Contrairement aux logiques gestionnaires de Parcoursup, les professeurs principaux développent des pratiques de « sécurisation des parcours » visant prioritairement à « assurer, au maximum, un accès pour leurs élèves aux études supérieures »[26]. Cette approche pragmatique se traduit par la vérification que les élèves formulent le maximum de vœux possibles, l’intégration de filières non sélectives dans les stratégies d’orientation, et un soutien massif aux projets des élèves dans les « fiches avenir ».

Comme l’observe un professeur principal : « on estimait qu’on ne pouvait pas prendre la responsabilité de l’avenir des élèves à ce point en mettant un avis défavorable » (Cité par Lehner, Pin& Oller, (2023). Cette posture éthique révèle une résistance professionnelle aux logiques de tri social que véhiculent les plateformes.

L’usage socialement différencié des ressources numériques

Les recherches démontrent que « l’usage des ressources numériques d’orientation reste socialement différencié et peut constituer une pratique classante reproduisant les inégalités »[27]. L’impact de la pandémie COVID-19 a accéléré ces transformations en révélant une « transformation numérique accélérée » qui a contraint les professionnels à adapter rapidement leurs pratiques sans accompagnement suffisant[28].

Cette différenciation sociale interroge la promesse démocratique du numérique. Les outils censés démocratiser l’accès à l’information d’orientation ne renforcent-ils pas les inégalités existantes ? Le « retour de l’idéologie du don » identifié sous couvert de personnalisation numérique révèle la persistance de conceptions essentialistes des aptitudes individuelles[29].

Malgré cette évolution, l’Institut national d’étude du travail et d’orientation professionnelle (INETOP-CNAM) adapte la formation des psychologues de l’éducation nationale aux défis numériques en intégrant progressivement les « compétences numériques, le traitement statistique des données et l’usage des nouvelles technologies d’orientation »[30]. Cette évolution pédagogique illustre la professionnalisation du secteur face aux transformations technologiques.

Devant tant de transformations simultanées et souvent contradictoires, que faire ? Le paradoxe de la « plateformisation » révèle que cette mutation dépasse largement la simple adoption d’outils technologiques pour transformer l’identité professionnelle, les modalités d’intervention et l’organisation territoriale des services d’orientation.

La loi de 2018 constitue un tournant décisif en démocratisant l’accès aux services numériques, en professionnalisant l’écosystème et en développant les services à distance, mais elle transforme simultanément les bénéficiaires en consommateurs de formation.

L’enjeu contemporain réside dans l’articulation entre innovation technologique et équité sociale, entre efficience numérique et qualité relationnelle de l’accompagnement. La « fabrique des aspirations » de plus en plus déléguée aux plateformes numériques risque de transformer l’orientation en un processus d’auto-sélection socialement différenciée où les élèves intériorisent leurs « limites » sous l’apparence d’un libre choix.

Cette transformation appelle une vigilance constante pour que le numérique devienne un levier d’émancipation plutôt qu’un facteur de reproduction des inégalités dans l’accès à l’orientation. L’analyse sociologique des pratiques réelles d’usage des plateformes révèle l’importance de ne pas s’en tenir aux discours promotionnels sur la démocratisation, mais d’examiner empiriquement les effets concrets de ces outils sur les parcours des élèves selon leurs origines sociales et géographiques.

Remarques ajoutées postérieurement à la production

Le texte ci-dessus fut produit en suivant la démarche que j’ai présenté dans mon post : Une expérience avec l’IA, https://blog.educpros.fr/bernard-desclaux/2025/06/13/une-experience-avec-lia/. J’ai procédé à quelques réécritures marginales, et j’ai ajouté deux remarques en notes concernant des erreurs. Il peut y en avoir d’autres et je compte sur vous pour me les indiquer en commentaires. Reste que l’argumentation de fond me semble assez pertinente. Qu’en pensez-vous ? Que penser de cette expérience d’utilisation d’une IA, mais aussi comment apprécier ce texte produit ?

Bernerd Desclaux

Article publié sur la site : Le blog de Bernard Desclaux » Blog Archive » Les mutations silencieuses de la numérisation de l’orientation en France

 

[1] Lehner, P., Pin, C., & Oller, A.-C. (2023). Les plateformes numériques d’orientation : des outils pour la socialisation des élèves aux règles du marché. L’Orientation scolaire et professionnelle, 52 (3). https://hal.science/hal-04198425/document

[2] Rappel, ce texte est écrit avec l’aide d’une IA. Voir les explications dans mon post : Une expérience avec l’IA, https://blog.educpros.fr/bernard-desclaux/2025/06/13/une-experience-avec-lia/. Et lire les remarques en fin de texte.

[3] République Française. (2013). Loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République. Journal Officiel, 159, 11379. https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000027677984/

[4] Ministère de l’Éducation Nationale. (2017). Création du corps des psychologues de l’éducation nationale (PsyEN). Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale. https://www.education.gouv.fr/bo/17/Hebdo18/MENE1712350C.htm

[5] République Française. (2018). Loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Journal Officiel. https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000037367660

[6] OPCO 2i. (2020). Réforme formation professionnelle en 7 points. https://www.opco2i.fr/services-solutions/la-reforme-de-la-formation-professionnelle-en-7-points-cles/

[7] Ibid.

[8] Service-Public.fr. (2024). Conseil en évolution professionnelle (CEP). https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32457

[9]ONISEP. (2024). Avenir(s) : Plateforme numérique nationale d’orientation. https://www.onisep.fr/avenir-s

[10] Ministère de l’Éducation Nationale. (2023). Stratégie du numérique pour l’éducation 2023-2027. https://www.education.gouv.fr/strategie-du-numerique-pour-l-education-2023-2027-344263

[11] Parcoursup. (2025). Écosystème des services numériques d’aide à l’orientation. https://www.parcoursup.gouv.fr/services-numeriques

[12] EdTech France. (2024). L’association des entreprises de la filière EdTech française. https://edtechfrance.fr/

[13] Bpifrance Le Hub. (2018). Cartographie des startups EdTech françaises. Analyse sectorielle. https://www.bpifrance.fr/

[14] JobIRL. (2013). L’orientation In Real Life : 1er réseau social d’orientation. https://www.jobirl.com/

[15] Diagoriente. (2018). Start-up d’État au service des parcours et transitions professionnelles. https://diagoriente.beta.gouv.fr/

[16] Pixis. (2017). Assistant personnel d’orientation vers les métiers durables. https://www.pixis.co/

[17] République Française. (2014). Loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale. https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000028683576/

[18] Données régionales sur les plateformes d’orientation. Compilation des sites régionaux SPRO, 2024. https://www.intercariforef.org/

[19] CLEOR. (2018). Clés pour l’Évolution et l’Orientation en Région : Plateforme nationale déclinée régionalement. https://www.cleor.org/

[20] Une remarque personnelle : cette plateforme traite des information métiers et non de l’orientation scolaire.

[21] Lehner, P., Pin, C., & Oller, A.-C. (2023). Les plateformes numériques d’orientation : des outils pour la socialisation des élèves aux règles du marché. L’Orientation scolaire et professionnelle, 52 (3). https://journals.openedition.org/osp/18156

[22] Ibid.

[23] Ibid.

[24] Ibid.

[25] Ibid.

[26] Ibid.

[27] Blanchard, M., Déage, M., & Saccomanno, B. (2023). Orientation et usage des ressources numériques des lycéen·nes : une pratique classante ? L’orientation scolaire et professionnelle, 52 (1), 87-117. https://journals.openedition.org/osp/17046

[28] Daverne-Bailly, C., Grenier, V., & Li, Y. (2023). Orientation, numérique et pandémie : expériences et points de vue rétrospectifs d’étudiants de licence 1. L’orientation scolaire et professionnelle, 52 (1). https://journals.openedition.org/osp/16964

[29] Martin, J. (2022). Orientation scolaire et professionnelle : le retour de « l’idéologie du don » ? La Pensée, 410, 97-107. https://www.lapensee.org/

[30] INETOP-CNAM. (2020). La formation des conseillers d’orientation-psychologues stagiaires : Adaptation aux enjeux numériques. https://inetop.cnam.fr/. Attention, remarque personnelle. Après recherche sur les pages de l’INETOP, je n’ai trouvé aucune mention d’une formation au numérique.

Dernière modification le lundi, 16 juin 2025
Desclaux Bernard

Conseiller d’orientation depuis 1978 (académie de Créteil puis de Versailles), directeur de CIO à partir de 90, je me suis très vite intéressé à la formation des personnels de l’Education nationale. A partir de la page de mon site ( http://bdesclaux.jimdo.com/qui-suis-je/ ) vous trouverez une bio détaillée ainsi que la liste de mes publications.
J’ai réalisé et organisé de nombreuses formations dans le cadre de la formation continue pour les COP, , les professeurs principaux, les professeurs documentalistes, les chefs d’établissement, ainsi que des formations de formateurs et des formations sur site. Dans le cadre de la formation initiale, depuis la création des IUFM j’ai organisé la formation à l’orientation pour les enseignants dans l’académie de Versailles. Mes supports de formation sont installés sur mon site.
Au début des années 2000 j’ai participé à l’organisation de deux colloques :
  • le colloque de l’AIOSP (association internationale de l’orientation scolaire et professionnelle) en septembre 2001. Edition des actes sous la forme d’un cd-rom.
  • les 75 ans de l’INETOP (Institut national d’étude du travail et d’orientation professionnelle). Edition des actes avec Remy Guerrier n° Hors-série de l’Orientation scolaire et professionnelle, juillet 2005/vol. 34, Actes du colloque : Orientation, passé, présent, avenir, INETOP-CNAM, Paris, 18-20 décembre 2003. Publication dans ce numéro de « Commentaires aux articles extraits des revues BINOP et OSP » pp. 467-490 et les articles sélectionnés, pp. 491-673
Retraité depuis 2008, je poursuis ma collaboration de formateur à l’ESEN (Ecole supérieure de l’éducation nationale) pour la formation des directeurs de CIO, ainsi que ma réflexion sur l’organisation de l’orientation, du système éducatif et des méthodes de formation. Ce blog me permettra de partager ces réflexions à un moment où se préparent de profonds changements dans le domaine de l’orientation en France.
Après avoir vécu et travaillé en région parisienne, je me trouve auprès de ma femme installée depuis plusieurs années près d’Avignon. J’y ai repris une ancienne activité, le sumi-e. J’ai installé mes dernières peintures sur Flikcr à l’adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/bdesclaux/ .