Ils sont nés avec Internet et grandissent avec Facebook, Snapchat et Instagram. On serait porté à croire que les jeunes d’aujourd’hui sont des omniscients des nouvelles technologies. Or, de plus en plus d’experts croient qu’il faut former les jeunes pour les aider à utiliser ces technologies qu’ils maitrisent moins bien qu’on ne le pense.
Les jeunes, des experts?
En effet, une étude[1] réalisée en Australie en 2013 montre que l’on surestime largement les capacités des jeunes à utiliser les nouveaux médias. Ceux-ci ont beau passer une grande quantité de temps à l’extérieur de la classe sur les réseaux sociaux, ils n’acquièrent pas nécessairement les compétences qui leur permettraient de les utiliser de façon optimale. Laissés à eux-mêmes, ils continuent d’utiliser ces médias de façon inefficace et superficielle. Un élève bien informé a une meilleure capacité de communiquer, utilise les réseaux sociaux dans les bonnes circonstances et ceux-ci lui permettent d’être plus créatif. Compte tenu de l’ubiquité de ces nouvelles technologies, il est impératif, toujours selon cette étude, que l’école joue un plus grand rôle pour aider les jeunes à s’en servir.
Un nouveau rôle pour l’école?
Pour faire des élèves des « alphabètes du Web », l’école doit adopter un discours qui dépasse les simples mises en garde contre le vol d’informations personnelles ou contre les possibilités de développer une dépendance à Facebook. L’école doit faire des jeunes des utilisateurs plus critiques, qui comprennent les mécanismes de fonctionnement de ces nouvelles technologies.
La suite de l'article :
Dernière modification le mardi, 29 septembre 2015