Les études évoluent
En 2016, le gouvernement Hollande promettait de nombreux changements en ce qui concerne les études médicales et paramédicales. Parmi les aspects qui devaient être modifiés en priorité, le numerus clausus, mais aussi la fin du redoublement de la première année.
Désormais, le nouveau gouvernement envisage d’instaurer des oraux, qui fonctionneraient ainsi : 80 % des places du numerus clausus seraient attribuées lors du concours du mois de mai, les 20 % restantes le seraient par un oral avec trois fois plus de candidats que d’admis (ex : 60 candidats à l’oral pour 20 places). Une bonne nouvelle pour les milliers d’élèves recalés chaque année.
Du côté des études pour devenir secrétaire médical, là encore les changements apparaissent. Il n’est plus obligatoire de s’inscrire dans une école pour décrocher le fameux diplôme. La formation s’adapte aux profils des candidats, et est accessible en ligne, à distance ou encore avec des horaires aménagés, de façon à ce que tout le monde ait sa chance ! De même, il est possible de suivre ces formations avec un niveau bac comme après un bac +3. Il existe ainsi un diplôme baptisé FCIL secrétaire assistant médico-administratif, qui permet de concilier différentes compétences, comme la gestion et la comptabilité par exemple.
Les méthodes aussi
Côté matériel, les choses changent aussi. Aujourd'hui, le cabinet s’approvisionne sur internet, de nombreux équipements sont disponibles en ligne comme des sets de sutures, des tensiomètres sur NMMédical ou encore des produits de stérilisation. On trouve de tout, ce qui permet aux professionnels de ne pas perdre un temps précieux à passer des commandes auprès de divers fournisseurs, et aux autres professionnels qui travaillent dans le cabinet de se concentrer sur leurs taches sans avoir à penser à tout le reste !
Dans les zones où les cabinets médicaux ne sont pas assez nombreux, on peut parfois trouver de la télémédecine ! L’idée, c’est de permettre à des médecins de consulter à distance, par écran interposé, des patients qui vivent trop loin de structures médicales. Certes l’appareil ne permet pas tout, mais il a l’avantage de pouvoir répondre aux questions les plus urgentes, ou de poser un diagnostic.
Les médecins qui souhaiteraient profiter de cette méthode devront penser à suivre une petite formation, et être à l’aise avec l’outil informatique, ce qui pour le moment n’est pas proposé dans le cadre de leurs études classiques !
Dernière modification le lundi, 04 décembre 2017