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Quand des mastérants vont sur le terrain : Regards d’apprentis chercheurs sur un dispositif de découverte des métiers

Marie-Hélène JACQUES - Professeure des Universités en Sciences de l’éducation et de la formation,  faculté des Lettres et Sciences humaines, Unité de Recherche FrED, Université de Limoges - fait parvenir ce dossier issu d'un chantier de recherche Cap métiers et réalisé par Tarana AMRAHOVA, Léa BOUFFIER, Fleury CHARLES, Matteo DEBIAIS, Léa DUBREUIL, Margot LAFORET, Emilie  LAMBERT, Florence LAMIDEL, Marine LUCAS, Lise NADAL, Vincent POUCHOL-BLANCHON, Bunga  RIDAYANTI, Solène TCHOU, Jade TRONCY – Promotion d’étudiants en Master 1 (2023-24) parcours  « Diversité, Education, Francophonie » en Sciences de l’éducation et de la formation, faculté des  Lettres et Sciences humaines, Université de Limoges.

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Des concours qui bousculent la découverte des métiers et l’orientation !

Les concours qui bousculent la découverte des métiers et l’orientation ont été lancés lors d’une conférence de presse au Club 13, le 26 septembre 2024. Des événements uniques, qui rendent les jeunes acteurs de leur orientation. Placés sous le haut patronage du Ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports, du Ministère du Travail et de la Jeunesse et du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation.

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Parcoursup : mode de fonctionnement

D’un côté, en 2024,  916000  demandeurs d’admission en première année d’un premier cycle de l’enseignement supérieur français, parmi lesquels 645000 élèves scolarisés en classe terminale d’un lycée français (y compris ceux des lycées français de l’étranger), 170000 étudiants redoublant leur première année d’études supérieures et demandeurs d’une réorientation (celles et ceux qui redoublent dans la même filière ne repassent pas par le portail Parcoursup), 66000 personnes souhaitant reprendre leurs études à ce niveau après une ou plusieurs années de vie active, et 35000 candidats scolarisés en classe terminale de l’enseignement secondaire à l’étranger, désireux de venir faire leurs études supérieures en France.

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Parcoursup contribue à développer la sélection à l’entrée des universités françaises

En France, on utilise fréquemment l’expression  « système dual » pour qualifier l’enseignement supérieur, se référant au fait que, depuis 1806, sous le règne de Napoléon 1er, il se compose  d’une part des formations universitaires très majoritairement constituées par des premiers cycles généralistes non sélectifs, et d ‘autre part,  d’un ensemble d’établissements sélectifs de petite taille : les écoles supérieures, parmi lesquelles celles que l’on nommait alors « écoles spéciales », les ancêtres de nos actuelles grandes-écoles, qui répondaient et répondent encore en grande partie au besoin de former des professionnels de divers niveaux, et notamment les futures élites administratives, militaires, enseignants, ingénieurs, dirigeants d’entreprises…

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Daniel Bloch, visionnaire aveugle

Daniel Bloch, depuis la fin mai 2024 a publié six billets sur le Café pédagogique à propos de l’enseignement professionnel court. Le père du bac professionnel est bien placé pour mener cette réflexion. Il est nécessaire à ses yeux de revaloriser la formation professionnelle. Mais comment ?

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Un rapport proprement révolutionnaire

Le dernier rapport de l’IGESR[1] encense les services d’orientation et surtout les personnels. Mais son objectif n’est plus du tout l’orientation. Il appelle la mise en place d’un « nouveau service » qui rassemblerait les PsyEn EDO et divers services existants dont l’objectif serait la santé mentale.

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L’orientation, perdue en chemin

Poursuivons[1] nos remarques au rapport concernant les PsyEn EDO[2]. Nous nous centrerons sur le CIO et son directeur dans un prochain post. Le présent portera sur l’évolution des conceptions de l’orientation et de sa place au sein de l’Éducation nationale.

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Inauguration d’un nouveau régime d’orientation

Le brevet conditionnant l’entrée en seconde générale et technologique, d’après Claude Lelièvre, remet en question le principe du collège unique, mais aussi voit ses finalités et son rôle bouleversés. Plus globalement l’arrêté sur les groupes de niveaux, comme le dit Jean-Paul Delahaye, remet en question l’autonomie de l’EPLE. Cette décision bouleverse également le principe sur lequel reposait l’orientation en France depuis cinquante ans : la régulation locale.

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