A contrario, les jeunes, plus encore que d'autres pans de la société sont confrontés à un durcissement de condition de vie quasi inédit.

Nombre d'entre eux ne parviennent plus à se nourrir et ont recours à l'aide alimentaire, l'association Linkee a ainsi distribué l'année dernière 3 millions de reps à près de 70 000 étudiants. D'autres sont contraints de louer des box de parking pour se loger ou dorment dans leur voiture.

L'adjectif "ensauvagé" s'applique bien mieux à la politique qui a conduit la jeunesse à cette situation.

Le budget  2025 va encore aggraver cette situation avec 32 milliards d'économies programmées. Dans le viseur, les dépenses publiques, le "coût du travail " et toute l'approche culturelle qui permettait aux jeunes de se familiariser avec les lieux culturels. Sans parler des coupes sombres dans les moyens octroyés à l'éducation nationale dont les personnels et les élèves sont désormais au régime sec.

La jeunesse est une victime collatérale de ces restrictions budgétaires.  Et cette angoisse diffuse qui la traverse peut vite se transformer en colère avec les conséquences que l'on connait. Quand se donnera-t-on les moyens matériels et humains pour mener une politique de prévention dans les quartiers, les établissements scolaires? Les économies générées aujourd'hui coûteront beaucoup plus cher demain!!

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