En effet, si ces écoles avaient le même profil que les autres, elles seraient juste dans la moyenne. Le fait d’accueillir un fort pourcentage de primo-arrivants issus en particulier des communautés asiatique, africaine, bengalaise, pakistanaise fait monter le niveau. Ces écoles ne sont donc pas ségrégatives mais, au contraire, intégratrices. Vivre collectivement, se soutenir mutuellement favorise la réussite scolaire !

Un second facteur mérite d’être souligné. Le succès de ces établissements tient aussi à l’investissement du corps enseignant plus qu’aux programmes de remédiation mis en place.

Cette initiative est pour nous un vrai défi. Les élèves issus des immigrations sont souvent considérés comme des problèmes par l’école française qui peine à les faire avancer et par certaines familles qui refusent cette promiscuité et préfèrent scolariser leurs enfants dans d’autres établissements jugés plus « fréquentables ».

Nous en arrivons par ce biais à la constitution de filières ethniquement séparées, ce qui est inadmissible au « pays des Droits de l’Homme » !

Mélanger les élèves, faire de nos différences une force. Et si nous nous inspirions de cette belle expérience ? Alors, demain, tous Londoniens?

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