"Vouloir sélectionner précocement l’esprit et les attentes, je pense que c’est une erreur. (…) Dans notre système scolaire et universitaire, il faut que puissent être acceptés et même favorisés les réorientations et les changements d’orientation. "
Voilà qui prend à revers sept années de macronisme éducatif marqués par des réformes très décriées du lycée, du bac, la mise en place de groupes de niveaux au collège et, "Parcoursup est une question", a même osé le Premier ministre).
Fort bien ! Mais pour faire quoi ? Au-delà de ce constat et de la déploration de la baisse de niveau (" notre plus grand échec "), l’agrégé et ancien ministre de l’Education nationale est resté dans le vague : promotion de la lecture, transformation de la première année d’université en année "de transition", réforme de la formation initiale et continue des enseignants, poursuite de la réforme de l’enseignement professionnel… Difficile de dégager de ce catalogue éthéré des lignes de force.
Au sujet des 4 000 suppressions de postes prévues en 2025, le Premier ministre a proposé d’en transformer 2 000 en création de postes d’AESH ," Ce qui fait qu’il n’y a plus que 2 000 postes en question ". Une arithmétique hasardeuse : 4 000 suppressions de postes d’enseignant + 2 000 créations de postes d’AESH, aux dernières nouvelles, cela fait toujours 4 000 suppressions de postes d’enseignant. Elève Bayrou, recalé !
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Dernière modification le lundi, 10 février 2025