Arrêté en 1940, il est incarcéré et sera exécuté le 20 juin 1944. Son journal de prison est précieux; on peut y lire ses réflexions, l'attention qu'il porte aux autres prisonniers, le plaisir que lui procurent ses menues plantations mais jamais d'amertume ni de tristesse.
"Impatient d'action, séduisant, libre, spirituel, porté en avant par sa jeunesse, son ardeur, sa confiance, puis jeté dans ce labyrinthe qui se déroule hors du temps et cette insondable solitude dont il décrit les effets et les étapes avec une si tranquille clairvoyance." tel est le portrait que dresse de lui son ami Jean CASSOU
Grave jeune.Grave et jeune.
La jeunesse de jean ZAY n'est pas un état. Nous connaissons tant de jeunes femmes et d'hommes qui n'ont de jeune que leur âge. La jeunesse de Jean ZAY est une qualité, un dessein, une source toujours vive d'inspiration où les enfants ont toute la place, dans une institution qui doit ménager l'insouciance de l'âge mais aussi la rigueur.
"Les écoles doivent rester ce lieu inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas" écrit-il Ne l'oublions jamais!!
Ecouter le podcast
Dernière modification le mardi, 04 février 2025