Dans le secteur marchand, les incitations fiscales allouées aux employeurs semblent plus attractives mais, au final, les résultats sont tout aussi décevants.
En France, nos politiques en faveur de la jeunesse reposent presque exclusivement sur la compensation des inégalités: l'Etat alloue des aides et laisse ensuite nos jeunes se débrouiller tout en leur reprochant, dans le même temps, de ne pas être suffisamment autonomes et créatifs.
Nous devons accompagner notre jeunesse dans cette quête en portant nos efforts sur celles et ceux qui n'ont aucun statut (sans études, sans emploi, sans formation) dans les dispositifs de longue durée, souples, adaptables selon la situation de chacun.
Mais nous le savons bien, c'est à l'école que tout se joue. surtout pour les plus modestes. Elle n'a plus malheureusement le moyens de ses ambitions; Chaque année, les suppressions de postes fragilisent les plus vulnérables, celles et ceux qui ne bénéficient pas ou peu du capital culturel de leurs familles. Difficile dans ces conditions de combler les écarts cognitifs, sociaux, économiques entre enfants. Chacune et chacun d'eux devrait pourtant bénéficier d'un soutien approprié en fonction de ses besoins.
Si nous voulons aider les jeunes, c'est d'abord en "donnant plus à celles et à ceux qui ont moins". Parler de la jeunesse, c'est d'abord agir sur cette graine en devenir, aux potentiels multiples, en constante évolution qu'est l'enfance.
Dernière modification le mardi, 13 octobre 2020