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Ce virus nous met les nerfs à vif,  variants et vagues s'enchaînent les unes après les autres. Avec, à chaque fois, les mêmes réactions; atermoiements des uns, certitudes des autres, corps médical divisé pour ne pas dire déchiré, gouvernement sous pression, citoyens en proie aux doutes.

Rappelez-vous, c'était le 13 mars 2020, Emmanuel Macron déclarait la guerre au Covid et, depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de notre démocratie: décisions et choix  solitaires, autoritaires fondées principalement  sur les  recommandations d'un  conseil de défense dont les comptes rendus  ne sont jamais portés à la connaissance du public..

L'école, tiers-lieu de notre société a été à la fois le réceptacle de toutes les hésitations, de toutes les interrogations de la société.

Toujours ou  pour la plupart du temps ouvertes, elles ont été, comme l'hôpital, en première ligne mais surtout  les instruments  d'un pari . Pari éducatif bien sûr mais aussi et surtout pari pour la poursuite d'un système économique qui a pu ainsi perdurer, souvent au détriment des plus modestes Très vite notre école s'est adaptée tant bien que mal aux protocoles successifs  avec une réactivité exemplaire, souvent de la veille pour le lendemain. Elle a amorti les chocs, pansé les plaies, et,tout comme l'hôpital, dans un registre différent, elle a été un dispensaire de savoirs pour que les inégalités ne se creusent pas davantage.

La cinquième vague s'annonce et l'école se trouve aujourd'hui engluée dans de multiples contradictions, personnels vaccinés ou non, élèves vaccinés ou non, épuisement psychologique de tous, qu'il va falloir gérer avec la plus grande bienveillance. Etre attentif aux différences ,aux choix des uns et des autres, sans porter de jugement

La période qui s'ouvre  est  complexe. Si l'Etat a été au rendez-vous pour aider les entreprises, les salarié(e) avec le chômage partiel, l'école  a été oubliée et mérite une attention particulière  qui ne se limite pas au  simple respect des protocoles . Une prime informatique de 150 euros  semble bien dérisoire eu égard à l'investissement massif, exemplaire de tous les acteurs du système éducatif.

Moyens et perspectives doivent être au rendez-vous pour redonner espoir, confiance. Investir dans l'éducation, c'est semer les graines de l'avenir, c'est considérer l'Enfant comme une promesse!!

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Dernière modification le mardi, 07 décembre 2021
Figeac Patrick

Proviseur honoraire, bénévole à https://radiobastides.fr/ en Lot-et-Garonne, président d’une association intermédiaire par l’activité économique, auteur. Pour retrouver les chroniques et autres actualités : https://radiobastides.fr/