C'est une école intégrationniste, et non inclusive.
Tout le montre, à commencer par la déperdition des élèves concernés à mesure que l'on avance dans la scolarité.
Un sur deux quitte l'école avant 10 ans. Ils sont encore 128 700 élèves en situation de handicap en collège, mais seulement 38 000 au lycée. Tant que l'enfant, l'adolescent n'est pas trop en décalage avec les attentes scolaires de sa classe, il est accepté. Mais, ensuite, il se retrouve évincé en raison des difficultés qu'il rencontre.et auxquelles l'institution scolaire est incapable d'apporter une réponse adaptée par manque d' encadrement, d'équipes mobiles suffisantes, d'appui au personnel scolaire, de partenariat avec le milieu médico-social.
Nous avons trop tendance à faire reposer sur les seul(e)s AESH tout l'accompagnement.
Parce que leur présence répond d'abord aux besoins du système et non aux besoins de l'enfant. Parce que leur existence donne bonne conscience aux décideurs et évite de réfléchir à une transformation profonde du système scolaire qui, pourtant serait bénéfique à tous, et pas seulement aux élèves à besoins particuliers. Tout est affaire de budget et de choix politiques.
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Dernière modification le lundi, 08 novembre 2021