En effet, les enfants qui réussissent sont souvent ceux qui parviennent à mettre en lien les pratiques culturelles acquises hors de l'école et les savoirs scolaires.
Une sorte de“bilinguisme culturel” en quelque sorte que d'autres, en revanche, sont incapables de maîtriser parce que, souvent ils n'y ont pas accès.. Vous voyez donc comment "les pédagogies obliques" familiales faites de jeux, de sorties, de voyages vont stimuler indirectement les apprentissages contrairement à la vacuité d'un temps non mobilisé où les écrans et l'ennui prennent toute la place.
Le tourisme social et solidaire a atténué pourtant pendant de longues années ces inégalités à travers l'organisation de séjours à prix réduits et de colonies de vacances.
Plus de 4 millions de petits Français bénéficiaient de ces “colos” dans les années 1960, ils ne sont plus qu'1,4 million aujourd'hui. L'individualisation des aides et le désengagement de l'Etat ont conduit beaucoup de familles à renoncer à ces départs.
La Jeunesse au Plein Air, la Ligue de l'Enseignement militent pour un “droit aux vacances pour tour tous”. C'est une nécessité pour offrir enfin à quelques 3 millions d'enfants les plaisirs de la découverte, de l'épanouissement, du vivre-ensemble et du bonheur d'apprendre autrement.
La réussite scolaire se construit même pendant les vacances. Pensez-y !!
Dernière modification le vendredi, 16 août 2019