Pour atteindre la revalorisation inconditionnelle de 10% pour tous, il aurait fallu, selon les syndicats, 3,6 milliards d'euros.

En réalité, il s'agit d'une hausse moyenne de 5,46% entre septembre 2022 et septembre 2023 pour la rémunération "socle". Les hausses de rémunération seront plus élevées pour les enseignants en début de carrière entre 8 et 11% avant 12 ans d'ancienneté mais de seulement 3 à 6% au-delà. Précisons  que cette revalorisation ne compensera pas l'inflation qui, rappelons-le, a atteint 5,2% en 2022 sur un an et 6 %  encore en avril 2023 sur un an. 

Sur le terrain la mise en oeuvre de ces dispositifs questionne : en particulier celle des remplacements dans le second degré ou la mise en place de soutien réalisé en sixième par des professeurs des écoles. 

Enseigner, ce n'est pas seulement transmettre, c'est éduquer, accompagner!! Oeuvre motivante, stimulante mais qui demande du temps, un long travail de préparation et beaucoup d'énergie!! Nombre d'enseignants sont fatigués, et ne souhaitent pas se disperser dans d'autres services dont l'efficacité à court, et moyen terme est plus que douteuse!!

Il serait temps que nos gouvernants viennent constater sur le terrain la réalité que vivent celles et ceux que l'opinion publique qualifie de "nantis"!!

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