Comment faire bénéficier le plus grand nombre d’élèves de dispositifs qui, jusqu’à présent, étaient réservés à une minorité? Plus généralement, faut-il redonner à tous une chance d’éviter l’échec sans enlever aux meilleurs les ressources nécessaires à leur succès?
Soucieux d’équité le gouvernement fait ce pari qui, pour être gagné, nécessite trois conditions.
- Mettre davantage de dialogue entre les disciplines, objectif que nombre d’enseignants sont prêts à mettre en œuvre à condition toutefois d’entendre et de lever les réserves qu’ils émettent.
- Sortir de cette logique qui consiste à formuler ce que les élèves doivent apprendre et non à énumérer ce que les professeurs sont censés enseigner. Dans ce cadre, les programmes pris au pied de la lettre sont irréalistes.
- Construire les conditions d’une réelle liberté pédagogique permettant aux enseignants d’adapter collectivement leurs approches à la diversité des publics accueillis.
Nous le voyons bien l’enjeu est immense ; l‘avenir de notre pays se joue sur son école. Si nous échouons, la France reculera. Nous avons le choix : l’immobilisme ou le mouvement. Sans hésiter, je plaide pour l’innovation et le changement !
Dernière modification le jeudi, 27 avril 2017