Afin d'assurer une continuité pédagogique en période de confinement lié à la Covid-19, une enseignante de maternelle de Guadeloupe nous livre son projet de plan de travail numérique pour permettre à l'enseignante d'organiser les apprentissages en proposant des situations contextualisées et aux élèves de pouvoir suivre leur apprentissage en toute autonomie.

Les élèves de première Métiers de la mode du lycée professionnel Bourdelle à Montbauban se sont vu proposer une expérimentation menée dans le cadre d'un projet incubateur soutenu par la DNE réunissant l'université Toulouse Jean Jaurès, l'académie de Toulouse et Réseau Canopé Occitanie.

Clément Dussarps : Alors que le jeu vidéo est devenu le « premier marché culturel en France », sa pratique reste souvent considérée comme récréative et peu adaptée à l’apprentissage (voir notamment l’introduction du n° 62 de la revue Hermès sur les jeux vidéo). De récentes recherches montrent que le jeu vidéo devrait a minima être considéré comme un objet d’étude et devenir « un objet de réflexion, d’analyse et un outil de travail » (Minassian et Rufat, 2008), tant pour les chercheurs que pour les pédagogues. 

Dans la vie quotidienne, la quasi-totalité des textes est désormais élaborée au moyen d’ordinateurs et de tablettes. De plus en plus, les personnes échangent en s’adressant des courriers électroniques ; participent à des forums de discussion ; effectuent des commandes, se documentent, se font connaître en utilisant le réseau internet.

Contrairement à ce qui avait été annoncé dans les années 1970 où l’on prévoyait une prévalence de l’image sur l’écrit, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont contribué à transformer les modes d’écriture et à accroître l’utilisation de l’écrit. L’arrivée de ces nouveaux outils dans les classes suscite logiquement l’intérêt des équipes pédagogiques comme celui des chercheurs.