Innover : introduire dans un domaine quelque chose de nouveau.

Peut-on innover seul dans sa classe ? oui bien sûr mais la portée en sera moindre. Car l’innovation dont on parle n’est pas celle de ceux, qui, dans leurs classes,  essaient tous les jours d’intéresser les enfants, de construire des projets, d’être attentifs…C’est le choix de tous les enseignants, quoi qu'on en dise, mais nous le voyons bien, les problèmes persistent…

Par Nicolas Oppenot sur Digital Society Forum : Praticiens, étudiants, professeurs, curieux, la Chaire Edgar Morin est ouverte, depuis 2014, à tous ceux qui souhaitent aborder la question de la complexité en croisant des regards pluri-disciplinaires qui “favorisent une réflexion de qualité et une liberté de choix et de décision indispensables à un humanisme renouvelé pour l’avenir.” 

Il fallait s’y attendre. Le numérique éducatif est aujourd’hui la cible d’un discours médiatique particulièrement confus voire convenu, nombre des journalistes des grands médias témoignant en l’espèce d’une grande méconnaissance du sujet, voire d’une très grande ignorance.

Romain Hill, Hubert Dalstein et Cédric Brogard créent en 2010 1Year1Book à la sortie de leurs études. À l’époque, ils font le triste constat qu’ils ne garderaient aucun souvenir tangible de leurs années étudiantes. Ils pensent alors à un concept déjà très populaire aux Etats-Unis : le Yearbook.

Les dernières années se sont passées à décrier,  expliquer, encenser, rejeter, essayer, s’interroger, polémiquer…Pour ou contre le numérique en classe ? Informatique et numérique, le danger des écrans, la perte des savoirs, de la mémoire, le " zap " intellectuel,  le danger pour la démocratie…Et puis pour ou contre les tablettes,  les Tableaux Interactifs, les jeux sérieux, les robots…Ce numérique là est mort.

L'An@é fait partie du collectif Educnum initié par la CNIL et a collaboré, dans le cadre des élections présidentielles, à l'élaboration de  propositions  pour une « éducation populaire au numérique ».

À l'ère de la mobilité, l'événement populaire culturel « Le Carn@val numérique » vise à réunir les générations en utilisant les codes traditionnels du carnaval : peurs, créations, projets co-construits, échanges, fête, pratiques disruptives.