L’espace d’un instant, nous pourrions même nous demander qui nommerait-on planètes et qui nommerait-on satellites en classe : les élèves ou les enseignants ? Qui graviterait alors autour de qui dans ce système mi-solaire, mi-scolaire ?

 

Là aussi, on peut parler de conquête permanente de l’Espace à l’école : un petit pas pour l’élève, un grand pas pour l’enseignant ou bien l’inverse ? Seraient-ils comme le petit Prince de Saint Exupéry pour qui les étoiles étaient éclairées afin que chacun puisse retrouver la sienne : pour ceux qui voyagent, elles sont des guides, pour d’autres, elles ne sont rien que des lumières et pour les savants, elles sont des problèmes…

 

Mais revenons dans notre atmosphère... classe car le plus important pour nos petits Terriens, c’est d’avoir foi en leur étoile et, pour les enseignants, de voir briller des étoiles dans leurs yeux dès lors qu’ils viennent de comprendre une notion en lançant ce formidable cri du cœur : ça y est, j’ai compris ! Cela compense ces moments de vide intersidéral où la compétence abordée est passée comme une étoile filante sans laisser aucune trace en plein ciel de classe !

 

Pendant que nos scientifiques poursuivent leur conquête de l’Espace et recherchent des planètes sœurs hors du système solaire, préservons l’Espace d’un système s(c)olaire pour que nos élèves puissent y grandir, suivre leur étoile et peut-être même un jour être couvert d’étoiles ! Ce serait alors aussi magique pour leur enseignant au firmament de sa carrière que la beauté d’un ciel étoilé un soir d’été ! C’est peut-être tout simplement cela travailler à la cité des étoiles ou plutôt… à l’école !

 

Bon alunissage, ou plutôt... atterrissage puisque que c’est le terme exact retenu par l’Académie Française et l’Académie des sciences ! Fini de rêver...

 

Gaëtan Després(professeur des écoles st Germain Bourgueil)

Dessin Mickaël Roux (auteur BD) et Dawid (coloriste)