Tous faisaient en tout cas le constat d’une irrévocabilité dans l’arrivée des écrans dans les salles de classe. Cependant la question de la pertinence de l’acquisition en masse de matériel « cher et pas assez utilisé » a été posée par un spectateur. Aucune solution miracle n’a pu être apportée à ce problème, tant le passage au numérique est un véritable dans l’inconnu, avec les tâtonnements que cela peut entraîner.
Pour accélérer le mouvement et éviter de reproduire certaines erreurs, les pouvoirs publics ont choisi de s’investir particulièrement dans le mariage du numérique et de l’éducation. « Il y a une impulsion gouvernementale très forte dans ce sens, indiquait Mathieu Jeandron. Si on ne fait rien la transformation va être trop lente. »
Mais la révolution impulsée par l’arrivée des écrans dans les écoles permet aussi un surprenant retour aux fondamentaux, constatait Agnès Passault, présidente du Syrpin (Syndicat régional des professionnels de l’information et du numérique). « Le numérique a remis l’écrit au cœur des choses » explique-t-elle. Plus tard lors des Boussoles, un autre intervenant signalait même que les Hommes n’ont jamais autant lu que ces dernières années. De quoi donner à réfléchir ceux qui accusent les écrans de tous les maux, les pensant incompatibles avec l’éducation.
Article réalisé par Tom Vergez, étudiant journaliste, EFJ (Ecole du Nouveau Journalisme)
Vidéo réalisée par CANOPE Bordeaux
Dernière modification le mardi, 14 novembre 2017