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Les parents anxieux de la réussite de leurs enfants veulent mettre à profit les congés d’été pour les faire travailler avec les cahiers de devoirs de vacances.

Une manne pour les éditeurs mais pour quelle efficacité ? Selon une étude de l’IREDU (Université de Bourgogne), quatre écoliers sur cinq les commencent mais, à peine un sur cinq parvient à les terminer.

Nous savons que l’accompagnement familial est prépondérant . Le temps des vacances permet à certains de bénéficier d’activités extra-scolaires qui valorisent, consolident leurs compétences, pour d’autres, il conduit, au minimum au maintien de leurs acquis.

A côté de ceux qui travaillent sur leurs cahiers de vacances, les grands bénéficiairesdes congés sont ceux qui pratiquent des activités culturelles avec leurs parents (concerts, théâtre, etc) dont l’impact est plus fort que le simple remplissage des fameux cahiers.

Un chose est sûre : le temps des vacances renforce les inégalités. Ainsi la compétition ne connaîtrait pas de trêve pendant l’été. 

Figeac Patrick

Proviseur honoraire, bénévole à https://radiobastides.fr/ en Lot-et-Garonne, président d’une association intermédiaire par l’activité économique, auteur. Pour retrouver les chroniques et autres actualités : https://radiobastides.fr/