Dans cette inversion des rôles, ces charmants jeunes gens sont intraitables avec leur entourage, imposent leur loi et prétendent vouloir éduquer leurs parents qu'ils veulent façonner à leur goût dans bien des domaines: l'écologie, l'alimentation, l'égalité ou la sexualité. Souvent, ces jeunes s'érigent en censeurs et sont sans concession pour défendre leur vérité. Si vous n'êtes pas d'accord avec eux, vous êtes contre eux. Alors, les portes claquent, et les accusations tombent "Vous détruisez la planète".
Il y a incontestablement, une certaine tendance à l'intolérance dans une partie de cette génération. A la différence de mai 68 où ces derniers s'étaient construits contre leurs parents, ceux-là ont forgé des convictions en dehors de la famille. Cette culture jeune n'est pas pensée contre la famille, mais plutôt hors d'elle. Refusant toute forme de transmission du savoir familial, ces futurs adultes ont ainsi fabriqué leur mode de pensée sur les réseaux sociaux et défendent à la fois justice sociale et justice écologique. De prés ou de loin sensibles aux porteurs de la théorie du genre, ils veulent l'imposer aux parents souvent décontenancés. Pas facile en effet d'avoir une Gréta THUNBERG tous les jours à sa table.
Face au recul des aînés qui, parfois pratiquent l'autocensure pour esquiver les tensions, la génération Z continue à avancer ses pions en jouant si besoin sur le registre de la culpabilité . " Si vous continuez ainsi, vos petits-enfants ne connaîtront pas la planète telle qu'on la connait aujourd'hui."
Dans bien des familles, désormais, ce refrain tourne en boucle.
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Dernière modification le lundi, 11 septembre 2023