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La grève du 10 septembre a été relativement peu suivie. Les revendications des fonctionnaires portaient essentiellement sur la réforme des retraites qui aura des conséquences aussi bien sur les actifs, avec une hausse des prélèvements que sur les retraités.

Dans l’enseignement, l’impact de ces mesures aura des répercussions sur le niveau de vie du corps professoral. En effet, les salaires sont relativement faibles par rapport à la qualification exigée. Des études montrent que, par rapport aux cadres, à niveau égal de formation, les revenus sont nettement inférieurs chez les enseignants. D’autre part, les primes sont quasiment inexistantes ce qui génère une baisse du pouvoir d’achat significative.

Mais, la question qui est dans tous les esprits est celle du départ à la retraite chez les jeunes enseignants. Avec la mastérisation, l’âge d’entrée dans le métier a progressé, il est actuellement de 27 ans. Exiger une retraite à taux plein est problématique car il faudrait qu’ils enseignent jusqu’à 70 ans. Est-ce sérieusement envisageable ?

Les réunions de concertation obligatoires prévues par la loi tournent au monologue. L’administration centrale se défausse au prétexte que cette question ne relève pas de sa compétence. Les raisons d’être inquiets sont nombreuses, la grève est justement l’occasion de faire entendre son mécontentement. Or, il y a eu trés peu de grévistes. C’est souvent le cas dans l’Education Nationale.


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Figeac Patrick

Proviseur honoraire, bénévole à https://radiobastides.fr/ en Lot-et-Garonne, président d’une association intermédiaire par l’activité économique, auteur. Pour retrouver les chroniques et autres actualités : https://radiobastides.fr/