Résultat : un déficit d’intégration par défaut d’acquisition de la forme commune du langage.
Bien sûr, ils communiquent avec leurs proches, inventent leurs propres codes mais ne sont pas compris des autres. C’est l’avenir du vivre ensemble et de la démocratie qui est en train de se jouer. Quand nous ne disposons que de quelques centaines de mots pour argumenter, la violence physique ou verbale n’est jamais loin !!
Comment combler ce vide ? Comment partager ce capital linguistique qui divise, apanage de quelques privilégiés? Les jeunes issus de milieux favorisés adorent utiliser des expressions empruntées aux cités, c’est tendance, en effet !! Mais, l’inverse n’est pas vrai. La jeunesse des quartiers n’a pas accès au langage bourgeois.
Quand la langue s’appauvrit, la chaîne de transmission est menacée, ne fonctionne plus sur le modèle du partage mais du pillage. A méditer !!!
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Dernière modification le lundi, 09 janvier 2017