Cet homme de conviction avait l’idéal républicain chevillé au corps ! C’est lui qui a étendu la scolarité obligatoire de 13 à 14 ans, lancé les classes de fin d’études en 1938, jeté les bases de l’ENA, du CNRS, du CROUS, des CEMEA et même du festival de Cannes !
Mais, Jean ZAY est aussi un réformateur, sa méthode est fondée avant tout sur l’expérimentation, il invite les enseignants à le faire au sein des classes d’orientation où se développent l’innovation, se mettent en place des méthodes de travail différentes …
Jean ZAY va plus loin en démocratisant l’enseignement, en faisant travailler ensemble instituteurs et professeurs du secondaire, en réunissant au sein de certains groupes les enfants des écoles populaires et des lycées bourgeois.
Mais, si son oeuvre est si féconde, c’est qu’il a su faire confiance au corps professoral, confiance qui fait si cruellement défaut aujourd’hui.
Alors que la mémoire de Jean ZAY est célébrée, il n’est pas inutile de rappeler ce que pourrait être une administration bienveillantequi prendrait en compte l’avis de ses personnels avant de légiférer. Sachons tirer les leçons du passé !!!