Ainsi, la proposition de transformer le latin, une option offerte à quelques élèves en un enseignement qui viserait à le généraliser soulève un tollé de protestations.
Bien sûr, il est maladroit de politiser les questions pédagogiques alors que les effets de cette réforme ne se feront sentir que dans quelques années, mais il est utile de rappeler ici que notre école doit être la même pour tous. Il est inadmissible par exemple que le Ministère ne puisse pas assurer la présence d’enseignants dans les classes des quartiers prioritaires alors qu’elle finance largement les filières de l’élite sociale.
Si nos voulons démocratiser l’école, il faudrait aussi revoir la carte scolaire afin de permettre une véritable mixité sociale dans nos collèges, nos lycées. Mais, une telle mesure ne sera possible qu’avec le concours des collectivités territoriales. Et, là encore, la politique fera valoir ses droits !!!