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Au contraire, ils seraient en quête d'inédit, d'expériences pour se sentir pleinement vivants, heureux et conscients du monde qui les entoure.
Ainsi, l'adolescence ne serait pas un temps de passage mais un temps d'arrêt. Un temps où nos jeunes découvrent à la fois le poids de leur finitude et du réel. Impression, oppression, dépression s'entremêlent alors et la réalité s'arrange pour s'insinuer entre ces mots.
Dès lors, l'adolescent fait l'expérience de la dette intenable et de son impossible acquittement.
Qu'il se croie capable de la payer et le complexe de surpuissance guette. A l'inverse, dans l'incapacité de s'en débarrasser et le voilà rongé par un sentiment d'infériorité. Il n'y a plus de chemin neutre. Il n'y a plus d'absence de conséquence, il y a l'irréversible, comme nous le voyons souvent chez ces jeunes radicalisés.
Heureusement, l'immense majorité de nos ados arrivent à passer ce temps " des arrêts de la vie" sans encombre et c'est heureux !!!
Dernière modification le lundi, 09 octobre 2017