En cette rentrée, le ministre rappelle que sa priorité est l'élévation du niveau scolaire et la réduction des inégalités.
Pour identifier les difficultés, des évaluations nationales en CP, CE1, sixième et seconde seront organisées rapidement et même étoffées par rapport à l'an dernier. Des tests de positionnement seront également proposés du CP à la troisième avec de l'accompagnement "personnalisé" pour les élèves les plus en difficulté, le dispositif "devoirs faits" au collège et des stages de réussite durant les vacances de Toussaint.
Les moyens mis en place seront-ils suffisants ? Non, car les 1700 postes supplémentaires pour le premier degré ne permettront pas un encadrement en très petits groupes nécessaires dans les quartiers prioritaires, la formation continue sera la grande oubliée, faute de personnel de remplacement. Les 1,5 millions d'heures supplémentaires et les 130 000 heures d'assistants d'éducation dans le second degré paraissent bien dérisoires tant les besoins sont immenses. L'éducation n'est malheureusement plus la priorité du gouvernement et pourtant, c'est notre bien le plus précieux puisqu'il s'agit de l'avenir de nos enfants. Le défi de la rentrée n'est pas seulement sanitaire !
Dernière modification le mardi, 08 septembre 2020