A l'exception des pays asiatiques, ce sont les pays du Nord de l'Europe qui obtiennent les meilleurs résultats, ceux qui ont précisément démocratisé leur système et mis en oeuvre des méthodes pédagogiques innovantes et décentralisées. Tout le contraire des préconisations avancées en France.
Mais ce test n'est pas exempt de critiques.
PISA évalue en effet une manière de penser qui n'est pas celle enseignée en France où la compréhension est travaillée dans la classe en lieu et place des automatismes qui sont privilégiées dans les épreuves. En outre,il s'appuie sur des compétences de base, sur des indicateurs de productivité et non sur les attendus du citoyen de demain.
PISA est devenu au fil des ans un outil de communication, un élément de langage dont usent et abusent les gouvernements qui en ont fait la référence unique en matière éducative.
Mais le plus grave demeure demeure le caractère inégalitaire de l'école française qui ne sait guère gérer l'hétérogénéité des publics qu'elle accueille. Par manque de moyens ? Sûrement mais ce qui ressort aussi de l'enquête PISA c'est que ce ne sont pas forcément les nations qui dépensent le plus qui réussissent le mieux.
En résumé, deux constats devraient susciter l'accord général. Encourager la réussite plutôt que sanctionner l'échec, et surtout revaloriser le métier de professeur. Sur ces deux points, le compte n'y est pas !!
Nous avons encore des progrès à faire !!
Dernière modification le mercredi, 11 décembre 2019