Jadis confiée à l'église et aux associations caritatives puis à l'Etat, cette mission incombe désormais aux départements qui en assument la plus large part. Or, les budgets s'avèrent insuffisants, les différences de traitement et de gestion diffèrent d'une collectivité à l'autre. Cette charge ne fait malheureusement plus consensus pour tous les acteurs qui oeuvrent dans le secteur de l'aide à l'enfance en grande difficulté.
Nous ne devons plus fermer les yeux devant les scandales qui secouent régulièrement ces institutions et dont les enfants sont les victimes innocentes.Assurer leur protection est un devoir, ce qui suppose des budgets de fonctionnement conséquents, des professionnels bien formés, reconnus, valorisés, supervisés tout au long de leur carrière, en capacité de travailler avec les autres acteurs, du secteur éducatif par exemple.
Maintenir cet accompagnement jusqu'à 21 ans systématiquement, voire 25 ans, véritable entrée dans l'âge adulte.Ainsi pourrons-nous peut-être mieux protéger tous les enfants, en particulier les plus fragiles, seul antidote au désespoir, à l'errance,et à la violence. Le lien social n'en sera que plus fort!!!
Dernière modification le samedi, 07 mars 2020