Pourquoi avoir pris une telle décision ? Monsieur le Ministre évoque des difficultés organisationnelles de nature à compromettre l’accueil et la prise en charge d’un nombre important de nouveaux personnels mais cet argument n’est guère plausible. Il nous faut chercher d’autres explications. La crainte d’une grève ? Trop impopulaire dans l’opinion, surtout en début d’année.
Alors cadeau aux enseignants pour désamorcer les conflits comme celui occasionné par la délicate question des rythmes scolaires ? Possible, mais ce cadeau risque bien de se transformer en cauchemar.
En effet, comment résoudre la question périlleuse de la récupération ? Retarder la sortie au 6 juillet 2015 semble impossible. Alors faire travailler les élèves 2 mercredis après-midi ? Difficile à envisager au moment où une demi-journée supplémentaire est imposée, les syndicats du primaire ont par ailleurs refusé cette éventualité. Dans le secondaire, même casse-tête. Pour sortir de cet imbroglio, Monsieur le Ministre pourrait s’en remettre aux collectivités locales, ce qui ne ferait qu’augmenter les inégalités de traitement entre primaire et secondaire et exacerber les tensions existantes.
Monsieur le Ministre découvre la complexité de la gestion de l’Education Nationale avec, en prime un cadeau empoisonné qui ne fait pas que des heureux. Dur, dur d’assumer cette fonction !!!
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