Son club formateur "Les Dauphins du Toec" à Toulouse est très structuré ; Mais le jeune Léon est parti s'entrainer aux Etats-Unis où il bénéficie de conditions favorables pour concilier des entraînements de vingt cinq à trente cinq heures par semaine avec des études. Et ce n'est apparemment pas possible en France!! Nous avons des nageurs en devenir qui ont arrêté la natation faute d'avoir trouvé une structure d'entrainement adaptée ou un équilibre économique dans un sport qui n'est pas professionnel.
Nous manquons de piscines, et de nombreuses écoles, collèges lycées peinent à mettre en oeuvre "le savoir-nager" en raison notamment de l'éloignement, du coût des transports et du faible nombre de créneaux disponibles. Avec une dizaine de séances par an, dans le meilleur des cas, difficile de progresser!! D'autres élèves ont moins de chance et n'iront à la piscine qu'une année sur deux pour des raisons budgétaires. Difficile de détecter de jeunes prodiges dans ces conditions!!!.La dépollution de la Seine aura coûté 1,4 milliard d'euros pour un résultat pour le moins aléatoire.. Combien de stades, de piscines aurait-on pu construire avec cet argent là? Combien de postes d'encadrants aurait-on pu financer?
Nous manquons de volonté politique pour donner au sport en général la place qu'il mérite dans la formation initiale de nos jeunes; les clubs sportifs pâtissent d'un manque grandissant de bénévoles, d'éducateurs qualifiés.. Tous font un travail admirable mais ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Tout comme les jeunes espoirs qui peinent à vivre de leur passion, obligés de faire appel à leur famille ou à des financements participatifs en ligne pour survivre. Seule l'élite payée par les fédérations dispose de moyens suffisants pour vivre de leur sport !! Où est l'équité?
Notre pays recèle de nombreux talents, ces petites pépites qui peinent à éclore!! Ne gâchons pas ce potentiel!!
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Dernière modification le mercredi, 21 août 2024