En clair, un quart des universités françaises pourraient se retrouver avec un déficit important en 2012. Elles n’étaient que 8 dans ce cas, deux ans auparavant. Le plus inquiétant est que cette dette financière concerne, en premier lieu, les universités scientifiques les plus prestigieuses.
En résumé, les universités françaises autonomes se trouvent aujourd’hui dans la même situation budgétaire qu’avant la loi LRU (Liberté et Responsabilité des Universités). Les raisons de ce fiasco ? Les transferts de compétences ont été conduits sans les ressources correspondantes. Etrangement, personne ne paraît avoir anticipé le coût de l’autonomie, pire, nous assistons à une bureaucratisation accrue au détriment de la recherche.
Pour tenter de désamorcer cette bombe à retardement, le Gouvernement prépare les Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche qui auront lieu cet automne. Le temps presse car, aprés le droit d’inventaire doit venir le droit d’invention.