Le rapport de l'Observatoire de la déontologie de l'information, public ce 20 avril, permet de faire face au trouble dans l’information. Depuis 2012, l’ODI ne cesse d’alerter les journalistes, les entreprises de médias, les publics, les politiques et les organes de régulation : l’information est un bien trop précieux, essentiel à la vie démocratique, pour qu’on ne protège pas la liberté d’informer et le droit du public à être informé.

Vous n'aurez pas été sans remarquer que la situation est un peu (carrément) complexe en ce moment. La vie scolaire s'est arrêtée et j'avoue avoir eu un petit pincement au coeur en quittant l'université vendredi dernier en me demandant quand est-ce que j'allais revoir mes étudiants. Pas de si tôt. Nous ne parlions pas encore de confinement ce jour. Mais il est bel et bien là et il faut assurer cette fameuse continuité pédagogique.

CIEL, le colloque ! En l’espace d’une vingtaine d’années, les possibilités d’accéder à des ressources informationnelles se sont multipliées tant quantitativement qu’en termes de supports et de modalités d’accès. Du fichier de bibliothèque consultable dans son tiroir, aux moteurs de recherche de ressources scientifiques en passant par les données en accès libre et les multiples outils académiques de recherche d’information, chercheurs comme étudiants disposent désormais d’un vivier potentiellement inépuisable pour nourrir leurs réflexions et travaux de recherche.

Le dossier pédagogique 2020, réalisé par les équipes du CLEMI avec la participation d'enseignants, de journalistes et de formateurs, est pour la deuxième année consécutive entièrement consacré au thème : «L’information sans frontières ?»

L’information est devenue surabondante sur internet alors que les ressources attentionnelles dont nous disposons pour les traiter sont limitées. Il existe de très nombreuses définitions de l’attention. De façon générale, on peut la définir comme la faculté permettant de sélectionner mentalement certaines informations pour se diriger vers une action.

Regard sur des ateliers fonctionnant depuis 2016 à la Bibliothèque publique d’information (Bpi) du Centre Pompidou à destination de classes de collège et lycée. L’approche du problème des infox n’est pas ici défensive mais constructive. Les analyses des ateliers révèlent chez les jeunes un vécu paradoxal des fausses informations fait de méfiance et d’attirance, une forte attente d’objectivité de la part des journalistes ou des interrogations sur l’usage des réseaux sociaux et du smartphone… Des pistes sont proposées concernant la place des jeunes et les modalités d’intervention, que ce soit en bibliothèque ou plus largement dans les espaces de culture, d’éducation et de socialisation.

" L ’information et l’éthique font-elles bon ménage avec le numérique? Cette question, les lecteurs se la posent souvent. Ils ne sont pas les seuls. Enseignants et chercheurs auscultent régulièrement la toile dans laquelle cohabitent sites, réseaux sociaux, blogs, composant une sorte de jungle où tout ou presque peut pousser, parfois dans le plus grand désordre. Étrange territoire où les contraires se côtoient – l’information et la désinformation, l’éthique et l’immoralité, la bienveillance et la malveillance – et que l’internaute non averti a du mal à distinguer." (1)

Pour vous permettre d'anticiper la préparation de vos activités en #ÉducMédiasInfo pour la #Rentrée2019, le #CLEMI vous propose une nouvelle formule de sa brochure annuelle de référence "Éducation aux médias et à l'information : école, collège, lycée".