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Chaque année, depuis plus de vingt ans, dans le courant du mois de mars, la Direction de l'évaluation du Ministère de l'Education nationale publie une étude très attendue : les indicateurs de valeur ajoutée des lycées (IVAL)

Largement commentée par la presse éducative ou généraliste et par bien d'autres, cette étude, réalisée auprès de l'ensemble des plus de 4300 lycées de statut public ou privé sous contrat (lycées professionnels, polyvalents, généraux), sert de fondement à la publication des nombreux "palmarès" des lycées qui sont présentés dans de nombreux journaux et revues, évoqués sur radio et/ou télévision ... Les familles sont très friandes de ces classements, parce que soucieuses de savoir quels sont les "bons lycées", dans l'espoir de pouvoir y inscrire leurs enfants. Les résultats de cette étude sont accessibles sur le site www.education.gouv.fr (rubrique "indicateurs de résultats des lycées").

Elle vise en partie à aider les familles à répondre à la question de savoir ce qu'est un "bon lycée" autrement qu'en se fondant sur le seul indicateur des taux observés de réussite aux divers baccalauréats. Partant de l'idée qu' il n'y a pas de réponse unique à une telle question, les concepteurs de cette façon de procéder sont partis de l'idée que le "bon lycée" des uns n'est pas nécessairement celui d'autres. Chacun a ses critères de choix et c'est le reproche que l'on peut faire à nombre de "palmarès des lycées" qui se basent sur un critère quasi unique : la performance réalisée par les élèves de chaque lycée lors des épreuves du baccalauréat. Cela compte bien sur, mais n'est qu'un critère parmi d'autres, perdant d'ailleurs progressivement du sens au fur et à mesure que les taux de réussite au baccalauréat se rapprochent de 100%.

1- Classer les lycées en fonction du seul critère des performances scolaires respectives de leurs élèves est de plus en plus discutable :

Aux yeux de nombreuses personnes, un "bon" lycée est un lycée performant, dont les élèves obtiennent de bons résultats lors des épreuves finales du baccalauréat et au moment où ils se soumettent aux épreuves de sélection en vue de l'admission dans les filières supérieures les plus recherchées, dotant ses élèves d'un "portefeuille" de connaissances et compétences qui leur permettront non seulement d'être admis dans les "bonnes" filières d'études supérieures, mais aussi d'y réussir et de se préparer ainsi un destin social et professionnel valorisant... Ce point de vue, longtemps dominant en France, explique le fait que les premiers "palmarès des lycées", tels que présentés au grand public au milieu des années 1990, étaient quasi uniquement tous basés sur les seuls taux de réussite à l'examen du baccalauréat, critère ultérieurement enrichi par celui du taux d'accès aux diverses mentions. 

  • La perte progressive de sens d'un "classement" des lycées qui serait fondé sur le seul taux de réussite au baccalauréat : 

Pendant longtemps, on s'est donc contenté de comparer les lycées en les classant par les taux de réussite que leurs élèves obtenaient aux divers baccalauréats qu'on y préparait. Il paraissait évident qu'un lycée qui voyait ses élèves des diverses classes terminales obtenir 95% de réussite, était "meilleur" qu'un autre qui n'y parvenait que pour 72%. Les palmarès d'alors se contentaient de classer les lycées en fonction de cet unique indicateur.

Un tel indicateur n'a de sens que s'il permet véritablement de discriminer l'ensemble des lycées les uns des autres. Or, il le permet de moins en moins. Après avoir été nationalement longtemps inférieur à 60% (jusqu'au milieu des années 1960), il n'a cessé de croître, atteignant près de 80% en 2000, 86% en 2010, 91,2% en 2019 et 95% en 2020. Cette tendance vers les 100% de réussite au baccalauréat va très probablement se poursuivre, ce qui fait que d'année en année, le nombre des lycées qui obtiennent 100% de réussite augmente. Quand à ceux qui se situent en-deçà de tels résultats, ils sont désormais près de un quart à se situer dans une fourchette de résultats allant de 95% à 100% de réussite, et ce chiffre augmente d'année en année. Il en résulte que cet indicateur a tendance à perdre de son sens en matière de distinction des lycées les uns par rapport aux autres. C'est la raison pour laquelle les "palmarès" sont de moins en moins établis sur la base d'un tel indicateur unique. On a de plus en plus tendance à lui préférer d'autres indicateurs, considérés comme plus significatifs, tels les taux d'accès aux mentions par exemple. 

  • La prise en compte de l'indicateur d'accès aux mentions : 

Soucieux de trouver matière à établir un "palmarès" des lycées qui serait plus significatif, les concepteurs de ces palmarès se sont intéressés aux mentions qu'obtiennent une partie des élèves au baccalauréat. De ce point de vue, le "meilleur" lycée serait celui qui, outre un taux de réussite global de 100%, afficherait le taux d'élèves qui y parviennent avec mention (donc avec une moyenne d'au moins 12/20) le plus élevé. Cet indicateur, calculé chaque année globalement et par filière de baccalauréat pour chaque lycée, est apparu dans le milieu des années 2000. On a fait le choix de prendre en compte l'ensemble des mentions : assez-bien, bien et très bien, en les amalgamant. Mais tout comme l'indicateur du taux de réussite au baccalauréat a eu tendance à perdre de son sens du fait de la tendance à voir le taux moyen de réussite se rapprocher progressivement de 100%, l'octroi des mentions est sur une même tendance : en 1980, les bacheliers de l'année furent 31% à obtenir leur baccalauréat avec mention, et près de 50% en 2019. Cette autre tendance à l'augmentation de la part des bacheliers avec mention fait progressivement perdre de son sens à cet autre indicateur de performance. C'est pourquoi de plus en plus nombreux sont celles et ceux qui en appellent à une modification de cet indicateur qui pourrait ne prendre en compte que les seules mentions bien (baccalauréat obtenu avec une moyenne se situant entre 14 et 15,9/20) et très bien (16/20 et plus).

Outre le fait de permettre de mieux distinguer les performances d'un lycée par rapport aux autres en ajoutant ce deuxième indicateur, ce dernier est cohérent puisqu'il met en lumière la plus ou moins grande capacité d'un lycée à aboutir à une forme d'excellence scolaire. C'est ainsi que, dans le courant des années 2000, on a assisté à une multiplication des "palmarès" fondés sur ces deux indicateurs et non uniquement sur le premier. 

  • Peut-on fonder ce type de classement sur le différentiel d'intégration dans l'enseignement supérieur ? 

Chacun comprendra qu'un lycée à l'issue duquel 70% des bacheliers entrent en première année d'un premier cycle universitaire et 30% dans une filière sélective, ne saurait être considéré de la même façon qu'un autre dont ces chiffres seraient respectivement 40% et 60%. De facto, le deuxième établissement bénéficiera d'une "image" plus attractive que le premier, d'une plus grande "réputation" d'excellence. D'autres indicateurs pourraient être pris en compte tels (par exemple) la proportion des élèves qui, deux ou trois ans après être entrés dans l'enseignement supérieur, parviennent à se doter du diplôme terminal ou à réussir un concours d'entrée dans une grande école.

Malheureusement, aucune étude officielle de ce genre n'est accessible, permettant d'obtenir ces données pour les plus de 4300 lycées publics ou privés sous contrat du pays. Quelques établissements mettent parfois en ligne de telles informations sur leurs propres sites (lorsqu'elles sont valorisantes bien sûr), mais outre le fait que ces chiffres sont alors communiqués sans contrôle officiel, leur absence dans la majorité des cas fait qu'il est impossible d'utiliser un tel indicateur pour dresser un "palmarès" national des lycées. On y viendra peut être, mais pour le moment, c'est chose impossible. Si on veut que les "classements des lycées" soient désormais fondés sur des indicateurs plus larges, plus complets, moins strictement centrés sur les seules performances et prenant donc en compte d'autres réalités, alors il faut le faire "autrement". C'est ce que permet désormais l'étude annuelle IVAL du Ministère de l'Education nationale.

2. Classer autrement : les vertus de l'étude annuelle IVAL

Depuis la première édition de cette étude annuelle, il y a une trentaine d'années, tout se passe comme si le Ministère de l'éducation nationale (MEN) avait choisi de "botter en touche" en fondant sa vision de la valeur d'un lycée non sur les seuls indicateurs constatés de performance (taux de réussite observé, taux de mentions ...), mais aussi sur la capacité d'un établissement à bien accompagner ses élèves vers la réussite au baccalauréat, fut-elle plus modeste qu'ailleurs. Pour être clair, il semble bien que ce Ministère n'aime pas la conception qu'à la presse de ce type de "palmarès", uniquement fondés sur des indicateurs de performance, jugés trop réducteurs. C'est pourquoi le MEN a fait le choix de mettre à la disposition des équipes de direction et pédagogiques des lycées, mais aussi du grand public, des indicateurs de résultats qui tiennent compte des différences de niveau scolaire des élèves admis en seconde, des proportions filles/garçons, des catégories sociales d'appartenance des familles, des choix qui sont faits en matière d'accompagnement des élèves sur le parcours seconde/terminale (politique d' "écrémage" en cours de route ou choix de les accompagner sans pratique excessive du redoublement ou de la réorientation vers d'autres lycées), prise en compte de la structure pédagogique de l'établissement fréquenté (lycée strictement général, polyvalent, professionnel).

Mais surtout, concernant les taux d'accès aux divers baccalauréats préparés dans chaque établissement, des taux de mentions, de la capacité de l'établissement à conduire une promotion d' "entrants en seconde" en trois ans pile au baccalauréat et à le réussir, il a été décidé de ne pas se contenter de prendre en compte les "taux observés", mais de les mettre en perspective des "taux attendus", ces derniers étant ceux qu'une population d'élèves comparables, scolarisés dans des lycées comparables (en terme de niveau scolaire à l'entrée en seconde, de catégorie sociale d'appartenance, de sexe...) devrait normalement atteindre. 

En pratiquant ainsi, on peut dégager les différences entre les "taux observés" et les "taux attendus" et ainsi mesure la valeur ajoutée (ou retirée) que, pour chacun des indicateurs de résultats (de performance), un lycée affiche; Ainsi, par exemple, un lycée qui obtient un taux de mentions de 54%, alors que ce taux attendu est de 47% est détenteur d'une valeur ajoutée de 7%. Il fait donc bien mieux que ce qu'on aurait pu escompter, ce qui est en son honneur et témoigne d'une réelle capacité de l'équipe pédagogique à "tirer vers le haut" des élèves qui, dans un autre établissement comparable, n'auraient pas bénéficié de ce facteur porteur. Inversement, si ce même taux observé est de 54% et que le taux attendu n'est que de 50%, on est dans le cas d'un établissement qui, malgré un même résultat observé, produit une "moins value" de 4% : les élèves y sont donc "tirés vers le bas" (en termes plus "softs" : un tel lycée est "en deçà des attentes").

La comparaison de ces données conduit le MEN a classer chaque année les lycées du pays en cinq catégories :

Les"lycées performants" sont ceux qui associent à leurs taux observés de réussite, de mentions, et à leur taux d'accès au baccalauréat en trois ans pile, des valeurs ajoutées positives et significatives

Les "lycées accompagnants" (ou accompagnateurs") privilégient une politique d'accompagnement de leurs élèves entrés en seconde jusqu'au baccalauréat avec peu d'écrémage en cour de route (peu ou pas de redoublements, peu ou pas de réorientations vers un autre lycée), quitte à ce que la plus value sur les taux de réussite et de mention soit en contre-partie faible, voire qu'existe une "moins-value" de faible ampleur

Les "lycées sélectifs" pratiquent ouvertement une politique d'écrémage des élèves les moins bons, de la seconde au baccalauréat (taux importants de redoublements, réorientation en fin de seconde de certains élèves jugés trop peu performants vers d'autres lycée, ceci afin d'accroître les taux de réussite observés en ne gardant que les meilleurs.

Les "lycées neutres" affichent des taux de réussite observés et des taux de mentions observés conformes ou très proches des taux attendus. Les valeurs ajoutées ou moins values sont donc nulles ou proches de 0%

* Les "lycées en deçà des attentes" sont ceux qui obtiennent des résultats observés significativement inférieurs aux taux attendus. Autrement dit, les élèves y sont plus ou moins "tirés vers le bas"

Dans cette logique évaluative, on comprend mieux l'hostilité de l'institution envers les "palmarès" fondés sur les seuls indicateurs de performance de chaque lycée. Aux yeux de nombre de personnes, l'étude annuelle IVAL peut être considérée comme une sorte de "contre palmarès des lycées" dans la mesure où, pour apprécier la "valeur" d'un lycée, on s'abstient de classer les lycées pour les ranger dans les cinq catégories que nous venons de présenter, en fonction de données qui émanent de la combinaison d'indicateurs nettement plus diversifiés, donnant de chaque lycée une image plus complexe, relative aussi, très différente de celle des palmarès.

Cette façon d'aborder ce sujet a le mérite de mettre en lumière le fait que la réponse à la question de savoir ce qu'est un "bon lycée" ne saurait être traitée qu'en se fondant, ainsi qu'on l'a fait jusqu'à une date récente, sur les seuls indicateurs de performance (les résultats observés). Enrichir la liste des indicateurs comme cette étude le fait est un indéniable progrès. Cependant, force est de constater que cette façon de traiter cette question est complexe, et peu "vendeuse" de journaux, revues... C'est la raison pour laquelle la presse grand public continue imperturbablement de publier chaque année ses divers "palmarès des lycées", utilisant pour cela une partie seulement des indicateurs de résultats de l'étude IVAL : les taux de réussite au baccalauréat, les taux de mention... avec parfois (pas toujours) une comparaison des taux attendus et des taux observés. Plus rarement sont cités les chiffres concernant les taux d'accès de la seconde au baccalauréat. On continue même de voir des articles qui classent encore les lycées sur le seul indicateur du taux de réussite observé au baccalauréat.

 Il en résulte que d'un "palmarès" à un autre, les indicateurs retenus n'étant pas les mêmes, de plus ou moins grands écarts de position peuvent exister pour un même lycée. Pour vous en convaincre, tapez sur un moteur de recherche la phrase suivante : "indicateurs de résultats des lycées" et vous accéderez à ces classements ou palmarès.

Conclusion :

Les sociologues ont démontré depuis nombre d'années qu'en matière de notoriété respective des établissements scolaires, les familles sont très largement prisonnières de leurs représentations, fréquemment ancrées sur une vision hiérarchisée de l'enseignement secondaire (et autre) : un vieux lycée napoléonien de centre de grande ville serait mieux qu'un lycée situé en zone rurale ou en périphérie des villes; un lycée strictement général serait mieux qu'un lycée polyvalent, et mieux encore qu'un lycée professionnel; un lycée qui dispose de classes préparatoires serait mieux qu'un lycée qui ne propose rien après la classe terminale; un "bon lycée" serait un établissement qui bénéficie d'une bonne réputation; etc. Ces représentations, fortement ancrées dans la conscience collective ont beau n'être guère rationnelles (elles sont fréquemment le produit de rumeurs anciennes qu'on ne cherche même pas à discuter), c'est principalement sur de telles appréciations que, pour beaucoup, continue de se faire le choix du "bon lycée".

Force est de constater que les représentations sur lesquelles s'appuient les familles ne sont en moyenne pas les mêmes selon la catégories sociales d'appartenance. C'est ainsi que diverses études sociologiques ont mis en lumière le fait qu'en fin de collège, au plus une famille appartient à un milieu social privilégié, au plus elle compare les lycées en fonction de leur prétendue capacité à bien préparer leurs élèves à entrer dans les "bonnes" formations supérieures. Pour ceux-là, la prise de connaissance du contenu de l'étude IVAL ne sera guère de nature à infléchir plus rationnellement leur vision de ce qu'est un "bon" lycée". Par contre, pour les familles appartenant à un milieu défavorisé, la capacité à conduire ses élèves à réussir le baccalauréat en étant bien accompagné pour cela est un critère important de choix du lycée. Indéniablement, les premiers sont en moyenne motivés par une ambition plus grande que les seconds. Il est cependant clair que des cas particuliers existent dans chacune de ces deux populations.

Ces diverses réflexions conduisent à se poser une question fondamentale : l'école française est-elle véritablement "nationale" ? L'utopie fondatrice de l'école républicaine nous a légué un système d'enseignement secondaire (et primaire) marqué par le principe d'égalitarisme (la même école pour tous), et par le mythe de la méritocratie républicaine qui prône l'idée que tout élève qui est y est formé peut y réussir dès lors qu'il s'en donne les moyens par son travail scolaire. Or, comme cela est désormais bien connu, à supposer qu'elle ait été égalitaire à ses débuts, l'école républicaine d'aujourd'hui ne saurait être unique puisque son public ne l'est pas ! En devenant progressivement un lieu de scolarisation pour tous (en 2020, le taux d'une génération qui parvient à se doter du baccalauréat ou d'un diplôme équivalent a légèrement dépassé les 80%, et on prévoit de dépasser le chiffre de 90% d'ici une dizaine d'années, alors qu'il n'était que de 30% en 1985), les lycées ont été contraints de s'ouvrir à une très grande diversité de familles, porteuses d'attentes variées. Dès lors, le principe républicain de l'école "unique" pour tous perdit progressivement de son sens.

Et si on partait de l'idée que pour une famille donnée, un "bon lycée" est un établissement qui, grâce à son caractère spécifique, répond bien à ses besoins et attentes, fut-il très prestigieux ou pas ? Le lycée français a donc donc normalement et progressivement perdu son aspect "unique" originel (le lycée dit "républicain") pour laisser place à une diversité d'établissements qui ont certes encore de nombreux points communs, mais sont de moins en moins purement "nationaux", de plus en plus adaptables aux populations qui leur sont confiées, lesquelles ne sont pas les mêmes d'un établissement à l'autre.

 Savoir passer d'une formation de type "prêt à porter" (la même ou quasiment la même partout), à une formation de type "sur mesure" (à chacun selon ses besoins), est progressivement devenu un véritable enjeu pour chaque lycée d'aujourd'hui. Ainsi s'explique en grande partie sans doute le succès grandissant auprès des familles des lycées privés sous contrat, traditionnellement porteurs d'une approche spécifique des élèves qui leur sont confiés, et donc plus à même de bien négocier cet important virage qu'est le passage au lycée de demain.

Bruno MAGLIULO
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Dernière modification le mercredi, 02 décembre 2020
Magliulo Bruno

Inspecteur d’académie honoraire -Agrégé de sciences économiques et sociales - Docteur en sociologie de l’éducation - Formateur/conférencier -

(brunomagliulo@gmail.com)

Auteur, dans la collection L’Etudiant (diffusion par les éditions de l’Opportun : www.editionsopportun.com ) :

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