Des formes de transmission non canoniques émergeant clandestinement dans la classe peuvent-elles intéresser la recherche en didactique si l’on postule que celle-ci est génétiquement liée au cadrage fort des situations d’enseignement-apprentissage ?
Pour répondre à cette interrogation, cet article cherche à montrer comment le desserrement opportun des temps forcés de la forme scolaire classique sécrète des temporalités qui maintiennent la continuité du vécu scolaire dans sa valence épistémique. L’éducation scolaire est ici saisie dans sa modalité mineure laquelle, au regard de la maitrise affirmée de l’ensemble des conditions de la diffusion des savoirs typique d’une éducation en majeur, donne à voir un processus didactique caractérisée par sa précarité et sa faillibilité.
Ce texte s’attache à approcher théoriquement, à circonscrire éthiquement et à illustrer dans la pratique ces temps faibles didactiques par la description du frayage « scolaire » comme geste d’étude mineure et par la présentation du jeu de l’instant comme micro-situation permettant le passage vers un rapport épistémique au monde.
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https://journals.openedition.org/ree/11970