Gaetan Doremus, invite d'honneur de la Fête du livre
Gaëtan Dorémus, invité d’honneur de cette 18e édition de la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne, est auteur et illustrateur.
Son travail, très graphique et ses récits engagés, invitent le jeune public à réfl échir, à avoir un avis, un sens critique et à fuir les évidences. Il a créé, pour Villeurbanne, "Trompette", un personnage tout en fi nesse et en poésie qu’il "sème" un peu partout dans la ville. Il ne faut pas se fi er aux apparences, Trompette est certes un petit oiseau mais il a une grande gueule ! Totalement décomplexé, sans fi ltre, il dit ce qu’il a à dire. Ce personnage et ses pérégrinations dans Villeurbanne seront l’objet d’une exposition du 20 mars au 22 avril à la Maison du livre, de l’image et du son avec des projections, des créations en volume, des dessins à la craie, des planches originales d’albums et des tirages numériques. Gaëtan Dorémus est par ailleurs en résidence à Villeurbanne depuis le mois de septembre au sein du groupe scolaire Château-Gaillard. Il intervient auprès d’élèves de l’école élémentaire et réalise avec eux un travail photographique autour du cri et de la gestuelle associée.
EXPOSITION DU 20 MARS AU 22 AVRIL 2017 À LA MAISON DU LIVRE, DE L’IMAGE ET DU SON
Fête du livre jeunesse de Villeurbanne, elle va se faire entendre !
Inutile de hurler pour se faire entendre ! Dans le cadre de la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne, qui rassemble chaque année plus de 30 000 visiteurs, enfants et adolescents auront voix au chapitre à travers la littérature qu’ils plébiscitent. Les 8 et 9 avril 2017, ils pourront dénicher quelques pépites et rencontrer une quarantaine d’auteurs et illustrateurs ainsi que Gaëtan Dorémus, invité d’honneur. Au programme de cette 18e édition : séances de dédicaces, spectacles, ateliers, créations, concerts, performances, animations multimédia, poèmaton pour susciter la curiosité, donner envie de lire et développer un sens critique autour d’une thématique vibrante et retentissante : « On va se faire entendre ! ».
LE POÈMATON PAR LA COMPAGNIE CHILOÉ
Performance poétique et sonore « Entrez dans la cabine. Réglez la hauteur du siège et asseyez-vous. Placez votre oreille contre la paroi et écoutez. » Inspirée du ®Photomaton, cette installation invite à une expérience intime entre mots et rimes. Un moment particulier, une exquise parenthèse qui donne à écouter des poèmes sans voir celle qui les murmure, sans être vu ni par la diseuse, ni par les autres à l’extérieur. À la sortie, pas de photo mais, couchés sur un papier, les mots susurrés.
SAMEDI 8 ET DIMANCHE 9 AVRIL – TOUT AU LONG DE LA JOURNÉE
"LIGNE DE FRONT" PAR PAUL BLOAS ET SERGE TEYSSOT-GAY
Performance guitare-peinture « Ligne de Front » est une performance réunissant le peintre Paul Bloas et le guitariste Serge Teyssot-Gay (Noir Désir/Zone Libre/Interzone). Le peintre crée sur bois deux personnages géants (3,80 m), nourris à la distorsion de la guitare. Pendant une heure, les peintures et les improvisations électriques s’infl uencent, s’interrogent et se répondent dans un paysage sonore et visuel de lignes rêvées, tracées et peintes. Ces hommes debout, colosses aux pieds d’argile, escortés de riffs et de larsens, attireront le regard de ceux qui ne se seraient peut-être jamais arrêtés.
DIMANCHE 9 AVRIL – SUR LE PARVIS DE LA MAISON DES SPECTACLES
LES TOUT-PETITS À LA FÊTE AVEC JULIA CHAUSSON
Julia Chausson, illustratrice, propose une exposition-jeu destinée aux 0-6 ans autour de ses livres et comptines. Une installation originale de modules à manipuler et une grande cabane de lecture dans le prolongement graphique et narratif de sa collection « Les petits chaussons ». Elle proposera également, avec la compagnie La Sensible, « Qui a croqué ma pomme » un spectacle qui déroule une bobine d’histoires burlesques et poétiques, sans queue ni tête, pour voir, sous un autre jour, les comptines que l’on connaît si bien. Julia Chausson interviendra en mars et avril dans cinq écoles maternelles de Villeurbanne.
EXPOSITION DE JULIA CHAUSSON « LES MURS ONT DES OREILLES » DU VENDREDI 21 MARS AU 15 AVRIL 2017 À LA MÉDIATHÈQUE DU TONKIN ET SPECTACLE « QUI A CROQUÉ MA POMME » À L’ESPACE TONKIN
LES DÉDÉ’S, DORMEURS DEBOUT OU RÊVEURS ÉVEILLÉS ?
Déambulation ludique et poétique par le groupe Démons et merveilles Avec leurs bobines incertaines, leurs bras bien trop longs, ces drôles de dadais, débonnaires et dégingandés sont Les DéDé’s : les Dormeurs Debout. Leurs confortables charentaises, leurs chemises de nuit douillettes évoquent le moelleux, l’intime et le doux. Rêveurs assurément bien éveillés qui, une fois jetés dans la rue, redécouvrent le monde. Neufs, vifs, curieux, ludiques, joyeux, ils réinventent par leur regard candide le paysage urbain, et surtout tous ceux qui le peuplent. Ce spectacle joue sur la confrontation de personnages imaginaires, très graphiques, avec le réel. Confrontation qui provoque une rupture propice à la poésie, au rire et à l’échange.
SAMEDI 8 ET DIMANCHE 9 AVRIL – TOUT AU LONG DE LA JOURNÉE
EXPOSITIONS D’AFFICHES « ON VA SE FAIRE ENTENDRE ! »
Auteur et professeur de bande dessinée, Oliver Jouvray propose, avec ses étudiants de l’école Emile-Cohl, une exposition sur les réfugiés d’Alep. Les étudiants en Manaa (mise à niveau en arts appliqués) et en BTS Design graphique de l’Afi p présenteront quant à eux de multiples affi ches sérigraphiées sur le thème de l’acceptation de l’autre, de la différence, de l’absurde et de l’humanité. En partenariat avec la MJC de Villeurbanne et dans le cadre du cycle débat « Que devient la colère des peuples », le jeune public est invité à libérer sa créativité, à réaliser ses propres affi ches et à exprimer ses revendications pour vivre dans un monde meilleur. Les affi ches seront exposées durant la fête.
SAMEDI 8 ET DIMANCHE 9 AVRIL À LA MAISON DES AUTEURS, DANS LE SALON DES CURIOSITÉS ET AU CENTRE CULTUREL ET DE LA VIE ASSOCIATIVE
FOCUS SUR QUELQUES AUTEURS(A) ET ILLUSTRATEURS(I)
FRÉDÉRIQUE BERTRAND (A/I)
Le mensonge, texte de Catherine Grive, éditions du Rouergue, 2016 C’est l’histoire d’un petit garçon qui se réveille un matin avec un gros mensonge. Ce mensonge prend peu à peu la forme d’une boule rouge dont il n’arrive pas à se débarrasser, qui se met à grossir, persiste et devient entêtante, une boule qui roule et qui fi nit par éclater comme la vérité. Et le petit garçon est soulagé !
CAROLE CHAIX (I)
Quand je serai très très vieux, texte Olivier Ka, Éditions Notari, 2016 Un enfant qui s’imagine vieux pour enfi n pouvoir faire tout ce qu’il veut, braver tous les interdits, éprouver ce sentiment d’impunité dont jouissent les vieillards, protégés par leur âge vénérable, leur position d’autorité – du moins le croit-il… Oui, se réjouir d’être vieux pour connaître la liberté absolue : ce monologue intérieur, qu’Olivier Ka place dans la perspective d’un garçon impatient de croquer le monde, exprime avec une audace jubilatoire l’urgence de se faire une place, de balayer les obstacles qu’on voit surgir de toute part lorsqu’on est le petit de l’homme. Un rêve d’enfant, certes, mais qui peut se prolonger encore longtemps…
GLAWDYS CONSTANT (A)
De si beaux cheveux, Oskar jeunesse, 2016 « Vous m’avez demandé de vous raconter mon histoire, comment et pourquoi j’en suis arrivée là. Ce n’est pas facile. Vous m’avez dit que je ne devais pas chercher à maîtriser mon discours, ni me censurer, que je pouvais parler librement. » C’est par ces mots que commence la confession de Jeanne, jeune lycéenne dont l’histoire a été relayée dans la presse locale. Au travers d’une interview, la jeune fi lle explique, entre douleur et colère, les raisons de son acte et pourquoi être une jolie jeune fi lle en 2015 lui est devenu insupportable.
LAËTITIA DEVERNAY (A/I)
La danse de la mer, La joie de lire, 2016 Cet album propose une chorégraphie sur et sous l’eau. Bateaux frigorifi ques, poissonsoeil, sirènes… vont et viennent sur cette scène et révèlent doucement leurs secrets. La page est une scène où les danseurs défi lent, rentrent et sortent dans un mouvement chorégraphique rythmé par une journée de pêche, les marées et les vagues. Réalisés en papiers découpés avec une trame à l’encre de Chine et en tons limités, l’album dénonce aussi la surpêche et la pollution des hommes…
AHMED KALOUAZ (A)
Le regard des autres, éditions du Rouergue, 2016 Dans son collège lyonnais, Laure s’étiole. Bonne élève, avec un milieu familial stable et quelques amis sûrs, elle a pourtant un grave problème : des moqueries incessantes, des brimades depuis des années de la part d’une bande de fi lles. Certes, Laure convient qu’elle n’est pas l’unique cible. Mais, plus sensible que les autres, attachée à une sérénité et une justice, elle ne supporte plus la situation. Et notre narratrice ne voit pas de solution. En parler à des adultes lui semble inutile : au pire on ne la croirait pas, au mieux on fermerait les yeux parce que c’est trop compliqué à résoudre. Vis-à-vis de ses parents, Laure aurait presque honte. Et puis, la jeune fi lle estime qu’il est trop tard…
LIONEL LE NÉOUANIC (I)
L’incroyable histoire de l’orchestre recyclé, texte par Michel Piquemal, éditions Albin Michel Jeunesse, 2016 À Cateura, un bidonville du Paraguay, 25 000 personnes vivent dans la misère à côté de la plus grande décharge de la capitale. En 2006, Favio Chavez, assistant social et guitariste, vient y monter un projet autour du recyclage. Il a alors une idée originale : le changement par la musique, pour redonner le sens de la beauté à ceux qui vivent au milieu des déchets. Les enfants apprennent à fabriquer des guitares avec des boîtes de conserves, un saxo avec une gouttière et des pièces de monnaie, des contrebasses avec des morceaux de bois et des bidons d’huile…
BRUNO PILORGET (I)
Les enfants de l’espoir : pour un monde solidaire, Les éditions des éléphants, 2016 Ils s’appellent Kesz, Malala, Sandra, Om, Mayra, Memory, Craig, Baruani. Ils ont connu le pire. Mais ils ne se sont pas dit qu’ils étaient trop faibles, trop jeunes, trop seuls pour se lever contre l’injustice. Par leur force de caractère, ils ont inversé le cours des choses et entraîné derrière eux des dizaines d’autres enfants. Ce sont les combats exemplaires de ces fi lles et ces garçons venus de tous les horizons qui sont racontés ici, comme autant d’espoirs et d’exemples pour un monde meilleur. (Avec le soutien d’Amnesty international).
NICOLAS POTHIER (A)
Walhalla, tome I, Terre d’écueils, dessins Marc Lechuga, Glénat, 2013 Par un beau matin d’hiver, les habitants de la petite île de Rvahr ont eu un funeste présage : l’éruption prochaine du volcan va anéantir l’île et leur offrir un aller simple pour le Walhalla, le paradis des Vikings… Tandis que la peur s’abat sur la communauté, une voix s’élève : le sage Dahmar pense que le Walhalla est en réalité une terre promise bien réelle. Il embarque à sa recherche en compagnie de deux valeureux guerriers : l’agité Rudolf et le calme Brömur. Tous trois ne tardent pas à accoster sur une terre qu’ils pensent vierge, mais qui s’avère peuplée d’hommes portant d’étranges jupes à carreaux…