Le but n’est évidemment pas de mettre un point final à tout cela ou encore moins de mettre les points sur les i mais avouons quand même que quand l’enseignant tient à mettre l’accent sur le point à la fin de chaque phrase, ça devient compliqué pour l’élève ! Qu’il en fasse son point d’honneur ou son point d’appui, tout cela se comprend bien mais, quand même, une mise au point (ou au pas) devrait s’imposer !
Ce point devrait être le point de repère de l’élève comme un joli point de vue grammatical, un point à régler minutieusement, un point fort plutôt qu’un point faible pour que sa phrase soit magnifiée, sublimée afin que tous ceux qui la liront restent suspendus à trois petits points tombant à point nommé…
Un point, ça vit, ça ne reste pas au point mort ; ça donne du souffle à la phrase à l’inverse d’un point de côté. C’est vraiment tout le bonheur que je souhaite à notre cher point qui - rappelons-le chez les Grecs il y a quelques millénaires - séparait tous les mots quand l’alphabet fut inventé avant qu’ils le nomment point parfait finissant les phrases.
Comme quoi, nul n’est parfait même le point ! Un point sait tout…
Gaëtan Després (professeur des écoles CE2 école st Germain Bourgueil)
Dessin Mickaël Roux (auteur BD tourangeau) et Couleurs (Dawid)