Et la comparaison ne s’arrête pas là… puisqu'il ne suffit pas d'avoir le verbe haut ou  le verbe facile pour tendre à la perfection en conjugaison quand on est partagé entre l'imparfait et le plus-que-parfait.

Il faudrait que ces élèves connaissent tout d’un futur si simple ou si proche soit-il alors que nous, adultes, n’avons bien souvent aucune envie de connaître notre futur. Il faudrait que ces mêmes élèves composent avec leur passé, pas toujours aussi simple qu’il y parait, alors que des adultes font bien souvent un trait sur leur passé trop lourd, trop compliqué sans composer avec ! Depuis les temps les plus anciens jusqu’aux temps présents, les élèves doivent s’accorder avec les verbes car il n’y pas plus radical qu’un verbe, qui vit en groupe, lié à son auxiliaire et en accord parfait avec son (ses) sujet(s).

Fort heureusement, la conjugaison n’est pas qu’une histoire de mode ou de temps puisque nos élèves sont et seront toujours notre futur alors que nous ne représenterons jamais que leur passé. Espérons encore pour longtemps qu’ils sauront prendre le temps… d’apprendre leurs temps et le(s) comprendre tandis que nous, adultes, continuerons à courir après, nous étonnant qu’il passe si vite sans vraiment comprendre pourquoi !

Pourtant, tout ceci ne devrait être que de l’art, l’art de conjuguer ! Conjuguer à toutes les personnes par le(s) temps présent(s) et à titre indicatif par exemple le verbe souhaiter... Je vous souhaite ou plutôt nous vous souhaitons (avec Mickaël Roux et Dawid  dessinateurs BD de ces billets) une très bonne année durant laquelle nous devrons - élèves, enseignants, personnels, intervenants et parents - conjuguer tous nos efforts !