Le défi pour celui-ci/celle-ci : donner toute la place à sa créativité pédagogique en élaborant des scénarios d’apprentissage auparavant inconcevables avant l’apport des outils et des espaces numériques. C’est la transformation de la pédagogie dont il est question et non une réplication directe de celle-ci, sans regard critique, souvent plus flamboyante et éphémère, mais peu durable chez l’apprenant. À cet égard, on verra davantage le jeune qui s’engage, qui communique, qui collabore, qui crée, qui connecte, qui critique… bref, qui apprend.
Évidemment, l’appropriation de ce potentiel implique du courage : le courage d’essayer de nouveaux outils, de sortir des sentiers battus ou en déblayer de nouveaux, de faire autrement, d’entrer en relation professionnelle avec d’autres enseignants de son école ou de l’autre côté de la planète. Cette prise en charge professionnelle est grandement appuyée par les réseaux sociaux à la portée de l’éducateur.
Quant aux ressources pédagogiques numériques, plus accessibles que jamais, celles-ci sauront trouver une place judicieuse dans l’activité d’apprentissage, ou encore – et c’est fort heureux – celles-ci seront créées et partagées par l’apprenant, qu’il soit élève ou enseignant. Un bien commun au profit de sa communauté, locale, provinciale, nationale ou internationale. L’environnement numérique accessible, performant et sécuritaire saura bien mener cette fin, grâce à une appropriation judicieuse de tout son potentiel par ses utilisateurs.
Dernière modification le mercredi, 19 novembre 2014