fil-educavox-color1

Parcoursup, plateforme de régulation des flux d'entrée dans l'enseignement supérieur venue remplacer en 2018 l'ancienne plateforme APB, comporte une nouveauté importante : les "attendus". Ils sont officiellement définis comme étant "les connaissances et compétences nécessaires pour réussir dans chaque filière de l'enseignement supérieur". 

Communiqués via les "fiches descriptives" de chaque formation supérieure, ils sont destinés à responsabiliser les lycéens et leurs parents à propos des choix qu'ils se préparent à exprimer, mais aussi à permettre aux personnels enseignants et aux chefs d'établissements d'être mieux à même d'exprimer leurs avis quant aux voeux d'orientation de leurs élèves.

Nous nous sommes attaché à répondre à la question de savoir en quoi le fait d'être élève d'une filière ES (économique et sociale), et donc de bénéficier spécifiquement de l'enseignement de "sciences "économiques et sociales" (SES), est à même de doter des "connaissances et compétences attendues" dans les diverses formations supérieures que cette catégorie de lycéens demandent le plus fréquemment. Nous l'avons fait au regard des "éléments de cadrage national des attendus des mentions de licence", mais aussi d'autres filières supérieures traditionnellement demandées par les bacheliers ES pour lesquelles les demandes d'admission passent par la plateforme Parcoursup : nombre d'écoles de commerce et management à recrutement post-bac, les classes préparatoires économiques et commerciales option économie (ECE), les spécialités tertiaires d'IUT et BTS, etc. . Notons que Sciences po' Paris, les Instituts d'études politiques de province et diverses autres écoles ayant fait le choix de se placer "hors Parcoursup", nous ne les avons pas pris en compte, ces établissements n'ayant pas publié d' "attendus".

En outre, la réforme du lycée général supprimant les filières (et donc le baccalauréat ES), nous avons examiné ces "attendus" au regard des profils que les futurs bacheliers issus du nouveau lycée général choisiront. Autrement dit, quelles combinaisons d'enseignements de spécialité auront-ils intérêt à choisir en entrant en classes de première, puis terminale, pour maximiser leurs chances de réussite dans les filières supérieures actuellement les plus demandées par les bacheliers ES ?

1. La structure des orientations des bacheliers ES :

La dernière édition de "Repères et références statistiques" (RERS), publiée chaque année par la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance du Ministère de l'Education Nationale, est à ce jour celle de novembre 2017. Dans sa partie 6, on trouve des données concernant les orientations des bacheliers vers l'enseignement supérieur. Concernant les bacheliers ES, voici ce que l'on observe :

__________________________________________________________________________

                                      Structure des orientations des bacheliers ES (en 2016)

__________________________________________________________________________

Premiers cycles universitaires (hors IUT) :                                                              61,7%

Dont

- Licences mentions droit, science politique :                                                                  14%

- Licences mentions économie et économie-gestion :                                                     13%

 - Licences de sciences humaines et sociales (1) :                                                           12%

 - Licences de langues vivantes (2) :                                                                                 7%

- Licence mention administration économique et sociale :                                                7%

- Licence mention STAPS (3) :                                                                                          6%

 - Autres premiers cycles universitaires (4) :                                                                    2,8%

Classes préparatoires aux grandes écoles (5) :                                                            6,2%

Instituts universitaires de technologie (6) :                                                                 11,9%

Sections de techniciens supérieurs (7) :                                                                      10,2%

Autres formations supérieures (8) :                                                                             12,4%

___________________________________________________________________________

Total :                                                                                                                         1O2,2% (9)

 

(1) Licences mentions sociologie, histoire, géographie et aménagement, psychologie, information-communication, philosophie ...

(2) Licences mentions LEA (langues étrangères appliquées) et LLCE (langue, lettres et civilisations étrangères)

(3) Licence mention sciences et techniques des activités physiques et sportives

(4) Licences mentions biologie, mahématiques, physique, chimie, santé, PACES...

 (5) CPGE économiques et commerciales option économie (ECE) : 5%; CPGE littéraires : 1,2%

(6) Forte concentration des entrées en spécialités "techniques de commercialisation" (surtout), "gestion des entreprises et des administrations" (dans une moindre mesure)

(7) Forte concentrations des entrées en spécialités "management des unités commerciales", "commerce international à référentiel européen", "comptabilité et gestion des organisations", communication, banque, professions immobilières ...

(8) Divers instituts et écoles à recrutement post-bac

(9) Le total dépasse 100 du fait de certaines doubles inscriptions, notamment de la part d'élèves de CPGE s'inscrivant par précaution en université

 

2. Les éléments de cadrage national des "attendus" pour les mentions de licence :   

Nous nous sommes basé sur les éléments officiels de cadrage national publiés courant janvier 2018, concernant les licences mention administration publique, droit, économie, économie et gestion, AES, science politique, histoire, sociologie, sciences de l'éducation, sciences sociales,  information-communication, et LEA. Ce sont des licences vers lesquelles les bacheliers ES se tournent très fréquemment.

Il est frappant de constater que plusieurs "attendus" sont cités à l'identique ou presque pour un grand nombre de ces licences, et correspondent bien au profil "bachelier ES" :

"Savoir mobiliser des compétences d'expression écrite et orale qui témoignent de qualités rédactionnelles" :

Cette compétence est l'une des plus fréquemment citée. Elle figure parmi les premières dans les listes d' "attendus" qu'affichent les licences mentions administration publique, droit, économie, économie et gestion, gestion, AES, science politique, histoire, sociologie, psychologie, sciences sociales, sciences de l'éducation, information-communication, LEA, LLCE, lettres, lettres et langues, STAPS et bien d'autres.

Elle est au coeur de la formation dispensée en filière ES. Elle est développée dans plusieurs enseignements : les sciences économiques et sociales, l'histoire-géographie, la philosophie, les langues ... aussi bien à l'écrit qu'à l'oral (débats d'idées en classe et hors la classe). A noter : le baccalauréat ES comporte quatre épreuves de dissertation (français en première, SES, histoire-géogtaphie et philosophie en terminale), ce qui en fait le baccalauréat qui comporte le plus d'épreuves de ce type (trois seulement en L et S).

"Disposer d'aptitudes à la compréhension, à l'analyse et à la synthèse d'un texte" :

C'est un autre "attendu" fréquemment cité. Il figure pour les licences mentions administration publique, droit, sciences politique, et plusieurs autres. Le travail d'analyse des contenus documentaires fait partie du quotidien de la vie de clase en filière ES, tout particulièrement dans l'enseignement des SES. En outre, les élèves y sont fréquemment invités à rédiger des synthèses d'articles de presse, de livres ...

"Pouvoir travailler de façon autonome et savoir organiser son travail" ou "être capable de travailler en autonomie" ou "disposer de capacités de travail en autonomie", etc. :

La capacité de travail autonome est une exigence fondamentale pour espérer réussir en premier cycle universitaire, filière à effectifs fréquemment très importants, donc à faible encadrement, nécessitant de la part des étudiants une forte capacité à se former par soi-même, et en utilisant de façon autonome les ressources disponibles (bibliothèque universitaire, laboratoire(s) de langue(s), cours "on line" ou "MOOC", travaux individuels et collectifs réalisés au sein de petits groupes d'étudiants créés de façon libre, etc.). Il est donc logique que cet "attendu" soit cité pour presque toutes les mentions de licence.

Au lycée, le travail autonome des élèves est constamment stimulé dans le cadre de plusieurs enseignements qui entrent dans la composition de la filière ES, tant en classe qu'en dehors de la classe (CDI, à la maison ...), et ce de façon individuelle et collective. Pour la plupart, les élèves en retirent une bonne capacité au travail autonome et le sens de l'organisation de leurs activités, scolaires et extra scolaires. Nous ajouterons que les pédagogies actives (en particulier, le travail d 'analyse et de recherche autonome sur dossier de documents), sont aui cœur des pratiques quotidiennes de l'enseignement des sciences économiques et sociales.

"Etre intéressé par les questions politiques, économiques et sociales" ou "être intéressé par les questions de société" ou "disposer d'une bonne culture générale", etc. :

Cette capacité est attendue pour les licences mentions administration publique, droit, science politique, AES, histoire, sociologie, sciences sociales, information-communication, langues vivantes... Il suffit de lire les programmes et instructions officiels concernant l'enseignement des SES pour constater à quel point cette exigence fait partie des acquis des élèves ayant bénéficié d'un tel enseignement au lycée. Cette approche pluridisciplinaire des questions d'actualité politique, économique et sociale est le véritable "ADN" de cet enseignement. Ses créateurs ont voulu que les sciences sociales, économiques, politiques ... fassent "corpus" en un tout cohérent, permettant d'analyser et comprendre les réalités du monde contemporain. Cette caractéristiques forte de l'enseignement des SES devrait donc satisfaire par excellence cet "attendu".

"Etre ouvert au monde" :

C'est une autre capacité attendue pour réussir dans de nombreuses licences : administration publique, droit, AES, science politique, philosophie, LEA, lettres, langue/littérature et civilisations étrangères, lettres-langues ... Ce nécessaire regard de tous les instants sur le monde environnant fait normalement partie du "portefeuille de connaissances et compétences" que devrait avoir acquis un lycéen durant des années vécues en filière ES. Ceci passe bien sur par les enseignements de langues vivantes, mais aussi par ceux de SES, d'histoire-géographie et de philosophie.

"Savoir mobiliser des compétences de raisonnement logique afin de pouvoir argumenter un raisonnement conceptuel" ou "disposer d'aptitudes à la logique et au raisonnement conceptuel" :

Cet "attendu" est cité pour les licences mentions administration publique, droit, économie, gestion, économie/gestion ... Il est parfois lié à une exigence de bon niveau en mathématiques. Les élèves scolarisés en filière ES sont progressivement accoutumés à analyser les phénomènes économiques, politiques et sociaux, en fonction de divers concepts et à produire une argumentation raisonnée. Le terrain est donc préparé, tout particulièrement dans le cadre de l'enseignement des SES, pour qu'ensuite, à l'université, cette compétence se renforce. Ajoutons que ces élèves se familiarisent- notamment dans le cadre de l'enseignement des sciences économiques et sociales - au traitement et à l'analyse des données statistiques et graphiques.

Pour certaines mentions de licence, les "attendus" contiennent des exigences de bon niveau dans diverses disciplines : les mathématiques (pour les licences d'administration publique, économie, économie et gestion, gestion, AES), l'anglais et/ou une autre langue étrangère pour les licences de droit, économie, économie-gestion, sciences de l'éducation, sciences sociales, information-communication, histoire, géographie et aménagement, psychologie, sciences de l'éducation ... Or, les programmes de mathématiques et de langues vivantes en filière ES sont tels que ces bacheliers ont bénéficié d'enseignements qui, s'ils sont convenablement assimilés, devraient être porteurs des savoir et savoir faire requis pour prétendre réussir dans de telles licences.

3. Les "attendus" dans d'autres filières d'enseignement supérieur figurant sur la plateforme Parcoursup :

La plateforme Parcoursup n'est pas un "guichet unique" pour le passage de terminale du lycée en première année de l'enseignement supérieur. Il existe une poignée d'irréductibles qui ont jusqu'ici fait le choix de ne pas organiser leurs recrutements par ce portail, préférant le faire selon leurs modalités propres. De ce fait, nous ne disposons pas d' "attendus" officiels pour un petit nombre de filières qui attirent chaque année des bacheliers ES : Sciences po' Paris et les Instituts d'étude politiques de province, nombre d'écoles tertiaires de toutes sortes, l'université Paris-Dauphine ...

Par contre, il est possible de compléter l'analyse en nous intéressant à d'autres formations supérieures, sélectives pour la plupart, pour lesquelles il est nécessaire de passer par Parcoursup : les CPGE ECE, certaines écoles tertiaires à recrutement post bac, les spécialités tertiaires des IUT et BTS...

- Les éléments de cadrage national pour les "attendus" des écoles de commerce et management à recrutement post bac :

"Culture générale et intérêt pour les sujets économiques et de société", "capacité de raisonnement et de calcul", "compétences rédactionnelles et de synthèse", "deux langues vivantes dont l'anglais".

Ces quatre éléments nationaux sont fréquemment complétés par d'autres éléments fixés localement, parmi lesquels nous avons noté la fréquente citation du fait d'attendre des candidats à l'admission qu'ils soient "ouverts au monde", aient "le goût du travail en équipe", "soient porteurs d'une bonne "capacité de communication", fassent la preuve de "capacités d'expression écrite et orale", aient "un bon niveau en mathématiques", etc.

Comme nous avons pu le voir dans les lignes précédentes, toutes ces connaissances et compétences sont normalement acquises dans le cadre des enseignements que les lycéens reçoivent en filière ES.

- Les éléments du cadrage national pour les "attendus" des CPGE ECE :

Sur le plan national, les classes préparatoires économiques et commerciale option économie ont fixé les éléments de cadrage nationaux suivants :

"S'intéresser à l'économie, à la sociologie et à l'histoire du monde contemporain", "disposer d'un bon niveau de connaissances, en particulier en sciences économiques et sociales, mais également en mathématiques, et dans les disciplines des humanités", "posséder de aptitudes à un travail approfondi et des capacités d'organisation", "montrer des qualités de réflexion, d'argumentation et de rédaction, et être apte à mener des raisonnements rigoureux".

Il y a la comme une sorte de portrait-robot du bachelier ayant accompli un bon parcours en filière économique et sociale. Toutes les capacités figurant dans cette liste sont au rendez-vous des formations dispensées en filière économique et sociale du lycée, y compris celle de "bon niveau en mathématiques" pour lequel, de l'avis de la plupart, de programme de mathématiques dispensé en filière ES est suffisant pour aborder cet enseignement dans ces CPGE, à la condition bien sûr qu'il ait été convenablement assimilé.

- Les éléments du cadrage national des "attendus" en IUT : l'exemple du DUT "techniques de commercialisation".

Chaque année, depuis fort longtemps, les bacheliers ES sont près de 10000 (11% de l'ensemble en 2016), à intégrer une première année d'IUT (secteur des services). Parmi eux, 80% le font au profit du DUT "techniques de comercialisation" (surtout) ou de celui de "gestion des entreprises et des organisations" (dans une moindre mesure). Ils sont également attirés par d'autres DUT : carrières sociales, information-communication, carrières juridiques, gestion administrative et commerciale des organisations, transport et logistique ...), mais le nombre modeste des places offertes pour ces autres DUT, et le fait qu'ils soient beaucoup moins implantés dans les IUT, incite les lycéens à se concentrer prioritairement sur le deux DUT pré cités, tout particulièrement sur celui de "techniques de commercialisation".

Voici, pour l'année 2018, les "attendus" du DUT techniques de commercialisation :

Compétences générales : "être capable de rechercher, structurer et analyser de informations issues de de sources documentaires variées (presse, internet, médias...)", "Détenir un bon niveau de culture générale du monde contemporain", "Avoir une maîtrise écrite et orale du français permettant d'acquérir de nouvelles compétences, en particulier celle de savoir communiquer en public, "Avoir une connaissance suffisante de l'anglais et d'une seconde langue vivante".

Compétences techniques et scientifiques : "Connaître, mobiliser et utilser avec efficacité les outils quantitatifs et/ou calculs fondamentaux (pourcentages, fractions, règles de proportionnalité ...)", "Savoir utiliser les fonctionnalités fondamentales des outils informatiques et de la bureautique : traitement de textes, tableur-grapheur, présentation assistée ...)"

Compétences humaines : "Avoir l'esprit d'équipe et savoir s'intégrer dans des travaux de groupe (projets, travaux pratiques...)", "Savoir s'impliquer dans ses études et fournir le travail nécessaire à la réussite".

Il n'y a rien là qui ne fasse partie du "portefeuille de connaissances et compétences" d'un bachelier ES ayant accompli dans cette filière un parcours convenable. Cela explique sans doute le fait que les bacheliers ES sont chaque année de plus en plus nombreux à être admis dans cette spécialité d'IUT, et soient ensuite 90% à y réussir.

- Les éléments du cadrage national des "attendus" en sections de techniciens supérieurs (STS) : l'exemple du BTS "commerce international à référentiel européen".

Nous avons choisi de fonder notre analyse sur ce BTS parce que du fait de sa grande polyvalence, et de sa vocation fortement marquée par l'esprit d'ouverture internationale, il est un de ceux pour lesquels la politique officielle de "quotas de places réservées pour les bacheliers professionnels (surtout) et technologiques" s'applique peu, offrant une large majorité des places à la disposition des bacheliers généraux, particulièrement de ceux issus de la filière ES.

Voici, pour ce BTS, les "attendus" nationaux tels qu'affichés sur Parcoursup :

"S'intéresser au échanges internationaux et interculturels", "Disposer de compétences pour travailler en équipe", "Disposer de capacités d'organisation et d'autonomie", "Disposer de compétences en matière de communication écrite et orale", "Disposer de compétences dans au moins deux langues vivantes étrangères", "S'intéresser au management des entreprises et à leur environnement économique et juridique".

Il est à noter que ces attendus sont pratiquement tous de l'ordre des compétences générales : aucune d'entre elles ne fait référence à des "attendus" d'ordre purement technique. De plus, ils renvoient à des dispositions qui sont pleinement en phase avec les compétences et connaissances que la série ES permet de développer.

4. De quel profil sera-t-il bon de se doter dans le futur lycée réformé ? :

Pour finir cette contribution, nous nous sommes penché sur les caractéristiques de la future voie générale du lycée réformé (qui va s'installer en classe de première en septembre 2019, en classe terminale en septembre 2020). Nous nous sommes demandé quelles combinaisons d'enseignements de spécialité au choix conviendra-t-il de recommander au élèves, pour accroître leurs chances de réussir dans les diverses filières d'enseignement supérieur qui s 'offriront à eux.

Rappelons que dans la nouvelle voie générale unique du lycée réformé, outre les enseignements de tronc commun, les élèves qui, à l'issue de la classe de seconde générale et technologique, entreront en première générale, devront choisir trois enseignements de spécialité (à raison de quatre heures hebdomadaires pour chacun), parmi lesquels deux seront conservés en entrant en terminale (six heures par semaine pour chacun). Ces enseignements de spécialité pèseront manifestement d'un grand poids dans la lecture des notes et appréciations qualitatives que feront les responsables des établissements d'enseignement supérieur au regard des "attendus". De plus, les deux enseignements de spécialité de classe terminale feront l'objet d'épreuves écrites externes au baccalauréat (donc hors contrôle en cours de formation), que les élèves passeront au printemps de l'année de classe terminale (vers mars). De ce fait, les notes obtenues seront intégrées dans les dossiers de candidatures pour le passage dans l'enseignement supérieur.

Pour retrouver, au regard des "attendus", les vertus des enseignements actuellement dispensés en filière ES, il nous semble que trois combinaisons d'enseignements de spécialité pourront être plus particulièrement recommandées aux élèves

"Sciences économiques et sociales + mathématiques" :

Couple d'enseignements de spécialité pouvant être recommandé pour les études supérieures en licences mentions économie, gestion, économie-gestion, AES, psychologie, sociologie, STAPS... , les CPGE ECE et B/L, les écoles de commerce et management, de gestion, comptabilité, banque-finance, assurances..., les DUT GEA, GACO, GLT..., les BTS CGO, assurance, banque, le premier cycle DCG...

"Sciences économiques et sociales + langues et littératures étrangères" :

Couple d'enseignements de spécialité pouvant être recommandé pour les licences mentions LEA, langues/littératures et civilisations étrangères, lettres-langues, lettres, droit, science politique, AES, sociologie, information-communication... les Instituts d'études politiques, les écoles de commerce et management, les écoles hôtelières, de tourisme, communication, journalisme ... les DUT techniques de commercialisation, information/communication, carrières juridiques ..., les BTS commerce international à référentiel européen, MUC, professions immobilières, assistant de manager, communication, hôtellerie, tourisme ... 

"Sciences économiques et sociales + histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques" :

Couple d'enseignements de spécialité pouvant être recommandé pour les licences mentions histoire, géographie et aménagement, science politique, sociologie, sciences de l'éducation, philosophie, information/communication..., les Instituts d'études politiques, les classes préparatoires littéraires autres que B/L, les écoles hôtelières, de tourisme, de communication, de journalisme..., les DUT information-communication, carrières juridiques..., les BTS hôtellerie, communication, tourisme ...

 

Bruno MAGLIULO

https://www.linkedin.com/pulse/les-bacheliers-es-face-au-cadrage-national-des-sur-la-bruno-magliulo

Inspecteur d'académie honoraire, Auteur, dans la collection L'Etudiant, de : "Pour quelles études (et métiers) êtes-vous fait ? " "Que faire avec un bac ES ?"

Dernière modification le dimanche, 15 avril 2018
Magliulo Bruno

Inspecteur d’académie honoraire -Agrégé de sciences économiques et sociales - Docteur en sociologie de l’éducation - Formateur/conférencier -

(brunomagliulo@gmail.com)

Auteur, dans la collection L’Etudiant (diffusion par les éditions de l’Opportun : www.editionsopportun.com ) :

  • SOS Parcoursup
  • Parcoursup : les 50 questions que vous devez absolument vous poser avant de choisir votre orientation post baccalauréat
  • Quelles études (supérieures) sont vraiment faites pour vous ?
  • SOS Le nouveau lycée (avec en particulier toute une partie consacrée aux liens entre les choix d’enseignements de spécialité et d’option facultative, et le règles de passage dans le supérieur)
  • Aux éditions Fabert : Les grandes écoles : une fabrique des meilleurs, mode d’emploi pour y accéder

Profil LinkedIn