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D’une pensée de bas niveau vers une pensée de haut niveau cognitif : Les jeunes doivent passer du rappel de faits et de la régurgitation de procédés aux tâches plus engageantes et plus complexes cognitivement (créativité, pensée critique, résolution de problèmes, collaboration, communication) ;
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De l’analogue au numérique : Passer de classes en mode « local », dotées de crayons, stylos, cahiers de papier, cartables à anneaux et textes imprimés, vers des milieux d’apprentissage (locaux et globaux) qui sont infusées et enrichies par les appareils numériques et l’internet. Pensez « leviers pour apprendre », pas bidules ;
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D’un enseignement centré sur/contrôlé par l’enseignant vers un apprentissage centré sur/assumé par chaque jeune.
McLeod estime que c’est ce 3e point qui sera le plus grand défi de l’école. En effet, c’est un nouveau paradigme de l’acte d’enseignement/apprentissage qui essentiellement remet le pouvoir dans les mains des jeunes, eux-mêmes guidés par les enseignants dont le rôle est autre, afin que ces jeunes soient initiateurs, réalisateurs et gestionnaires des projets. Le nouveau référentiel pédagogique qui semble encore lointain chez certains mais sans équivoque chez d’autres…
À cette liste, j’en ajoute deux autres :
- D’une école en vase clos vers une école en partenariats bidirectionnels avec sa communauté :Robert Marzano est clair : « La participation des parents et la communauté à la vie de l’école a un impact plus important sur le rendement des élèves que les écoles ordonnées ou le professionnalisme des enseignants. » On mobilise les partenaires autour d’un projet éducatif et rassembleur, chargé de sens, à la couleur de l’école et de sa communauté et en même temps, on vitalise les communautés pour assurer leur développement durable, leur essor socio-économique et culturel. En mots simples, du gagnant-gagnant !
- D’une organisation du temps calquée sur un modèle obsolète vers de nouvelles configurations de l’organisation scolaire : L’organisation de la journée à l’école est calquée sur un modèle qui mériterait d’être repensé avec toute la « créativité administrative et pédagogique » possible. Horaires éclatés, team-teaching, matières scolaires intégrées, approche par projets qui ont un sens, évaluation par portfolio, stages dans la communauté, j’en passe… Et pour les bonnes raisons : la réussite du jeune dans son projet de vie et de carrière.
A-t-on ici les incontournables qu’il faut ? Qu’en pensez-vous ?