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Les 5eme journées Open Access organisées par le consortium Couperin se sont tenues dans le Grand Amphithéâtre de l’Ecole des Arts et Métiers ParisTech à Paris le Jeudi 24 et le vendredi 25 janvier 2013 avec pour thème : Open Access : quel avenir pour la publication scientifique ? Stratégie des établissements, des États et de l’Union Européenne.
Et la question centrale est posée par la Commission européenne : Comment atteindre 100% d’accessibilité aux résultats de la recherche financée sur fonds publics dans les meilleurs délais ?

Le consortium Couperin, qui regroupe plus de 200 établissements (Consortium Unifie des Etablissements universitaires et de Recherche pour l’Accès aux Publications Numériques) se donne en particulier comme projet d’oeuvrer à l’amélioration de la communication scientifique et favoriser la mise en place de systèmes non-commerciaux de l’Information Scientifique et Technique (IST) par le développement d’outils adéquats et de favoriser la coopération nationale, européenne et internationale dans le domaine de la documentation et des publications électroniques.

Couperin recueille et analyse les besoins documentaires de ses membres. Il évalue, négocie et organise l’achat de ressources documentaires numériques au bénéfice de ceux - ci. Il construit et développe un réseau national de compétences et d’échanges pour l’acquisition et la valorisation des ressources électroniques.

Le manifeste Couperin prône « une information et une édition scientifiques au service de la recherche, de l’enseignement supérieur et de la démocratie ». Pour cela, il s’agit de regrouper les établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche pour promouvoir une politique concertée et coordonnée d’acquisition et de diffusion de l’Information Scientifique et Technique, et de refuser « le diktat de certains groupes mondiaux ( d’édition scientifique ) aux visées monopolistiques.

Alors que les « technologies du numérique permettent de mettre à disposition du plus grand nombre les informations scientifiques sans restriction d’accès », et que « plusieurs modèles de libre accès se développent » face à ces risques, de nombreux gouvernements européens réfléchissent aux solutions pratiques à mettre en œuvre.
 
La commission européenne a pris position en recommandant aux états membres le 17 juillet 2012 de « définir des politiques claires en matière de diffusion des publications scientifiques issues de la recherche financée par des fonds publics et du libre accès à ces dernières. » financée par des fonds publics et du libre accès à ces dernières ». Accès aux recommandations de la commission.

En s’appuyant sur cette recommandation, il s’agissait lors de ces 5e journées de nourrir la réflexion afin de dégager les axes d’une politique volontariste de l’Open Access en France, acceptable par tous pour garantir son succès.
 
De nombreux intervenants français et étrangers sont intervenus : acteurs du numérique, représentant de la Commission Européenne, de la CPU, de la CGE, de la CDEFI, du CNRS
Geneviève FIORASO, invitée à cette manifestation est venus dire la position du gouvernement français sur l’Open access.
La Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’est prononcée en faveur de l’open access en proposant en particulier :
  • de développer le Green open access avec la création de réservoirs d’archives ouvertes comme la BSN en engageant une concertation sur les durées d’embargo différenciées selon les disciplines
  • d’accompagner l’evolution du Gold open access avec les communautés qui font ce choix par la négociation des licences et le contrôle des couts
  • d’innover avec une troisième voie, la Platinium Road, édition en libre accès qui permette aux auteurs et aux lecteurs d’accéder à la publication sans paiement
 
Les vidéos de cet évènement ont été mises en ligne.
Claude TRAN
Dernière modification le vendredi, 12 mai 2017
Tran Claude

Agenais de naissance Claude TRAN a été professeur de Sciences Physiques en Lycée, chargé de cours en Ecole d’Ingénieur, Inspecteur pédagogique au Maroc, chef d’établissement en Algérie comme proviseur du lycée français d’Oran ; en Aquitaine il dirigera les lycées Maine de Biran de Bergerac, Charles Despiau de Mont de Marsan et Victor Louis de Talence. Il a été tour à tour auteur de manuels scolaires, cofondateur de l’Université Sénonaise pour Tous, président de Greta, membre du conseil d’administration de l’AROEVEN, responsable syndical au SNPDEN, formateur IUFM et MAFPEN, expert lycée numérique au Conseil Régional d’Aquitaine, puis administrateurà l'An@é, actuellement administrateur Inversons la classe, journaliste à ToutEduc, chroniqueur à Ludomag.