La révolution consiste à faire un tour total sur soi, c’est à dire une rotation de 380 degrés. On parle donc habituellement de révolution a posteriori, une fois que le soulèvement a débouché sur une prise de pouvoir, ou quand elle est achevée. Ce sont les hommes ou l’esprit humain qui prennent part à la révolution. Ainsi la théorie de Copernic sur le mouvement de la terre renversera le regard de l’homme, en passant de la conception d’un monde clos à un univers infini.
Elle décentrera l’homme qui perdra sa place au centre de l’univers, même s’il persiste, comme l’écrira Spinoza à vouloir rester un "empire dans un empire". Colère de la religion. On brûla Copernic, Galilée fut obligé de se rétracter.
Heureusement qu’il y a des dictionnaires, même numériques !
C’est quoi une révolution ? Il y eut celle de 1789, on parle de terreur révolutionnaire en 1792, de révolution bolchévique en 1917, de révolution industrielle au XIXe siècle avec l’invention de la machine à vapeur, la thermodynamique fut à l’origine de la révolution des théories de l’information, c’est à dire de l’informatique...au XVIe siècle, il y avait eu la révolution copernicienne qui décentrait l’homme et lui faisait prendre conscience de sa situation minime dans l’univers. Ces espaces infinis m’effraient, écrivait alors Pascal.
Mais aujourd’hui, qu’en est-il ? Manquons-nous à ce point de révolution, que nous en investissons le champ lexical ?
C’est quoi une révolution ? Il y eut celle de 1789, on parle de terreur révolutionnaire en 1792, de révolution bolchévique en 1917, de révolution industrielle au XIXe siècle avec l’invention de la machine à vapeur, la thermodynamique fut à l’origine de la révolution des théories de l’information, c’est à dire de l’informatique...au XVIe siècle, il y avait eu la révolution copernicienne qui décentrait l’homme et lui faisait prendre conscience de sa situation minime dans l’univers. Ces espaces infinis m’effraient, écrivait alors Pascal.
Mais aujourd’hui, qu’en est-il ? Manquons-nous à ce point de révolution, que nous en investissons le champ lexical ?
Certains ne lésinent pas sur les mots et vont jusqu’à parler de Tsunami...C’est vrai que s’ils en avaient vu un ils ne seraient peut-être pas là pour en parler. Mais n’est-ce pas un peu fort ? Certes la logique des moyens se modifie. Les outils deviennent nombreux pour créer un enseignement qui aurait besoin de créativité, aussi bien du côté des profs, que du côté des consommateurs. Je suis en effet surprise par tous ces discours excessifs. Qu’est-ce qui fut vraiment révolutionnaire ? Le passage au livre ou Internet ? L’invention de l’imprimerie ne rendit-elle pas possible ce développement du net ?
La révolte nous la vivons au quotidien. La révolution non. Un total bouleversement la révolution. On y perd ses repères. C’est un recommencement. Du passé faisons table rase, chantent les Internationalistes. Ca balaie tout une révolution, c’est soudain...Rien de tel avec le numérique.
On a surtout de nouveaux outils qui répètent les anciens, en les gadgétisant et en rendant indispensable la présence d’un technicien, ce qui a pour conséquence de vous déposséder de l’esprit de tâtonnement de la découverte.
On découvre l’interactivité sans dialogue, dépourvue de toute affectivité et du jeu théâtral du professeur.
La révolution suppose que l’on tourne dans un sens ou un autre. Certes me rétorquera-t-on, le sens c’est le numérique.. oui, mais pour quoi faire ?
"Les prescriptions que doit suivre le médecin pour guérir radicalement son homme, celles que doit suivre un empoisonneur pour le tuer à coup sûr, sont d’égale valeur, en tant qu’elles leur servent les unes et les autres à accomplir parfaitement leurs desseins."
Kant
Fondements de la Métaphysique des Moeurs §20
nous vivons dans un monde gouverné par la question des moyens et de l’efficacité Il ne s’agit pas de réformer l’école....il faut d’abord repenser le sens de l’école pour pouvoir trouver des remèdes ou des orientations comme on dit...
Dernière modification le vendredi, 07 novembre 2014