C’est l’ActivBoard+2 de l’entreprise Promethean qui a été choisi pour ce marché de 350 tableaux dont le budget est d’un million d’euros. L’inspection académique associée au projet en particulier pour l’expertise pédagogique est chargée de la formation des enseignants et de l’accompagnement aux usages.
« Il y a un fort engouement de la part des enseignants qui voient dans les TNI la possibilité de développer de nouvelles approches pédagogiques et qui constatent les résultats sur l’attention, la motivation et les notes des élèves. Les parents également qui soutiennent ce type d’initiative visant à moderniser l’Ecole et à permettre à leurs enfants d’accéder aux technologies numériques » affirme Emmanuel Pasquier, directeur-général France et vice-président Europe du Sud de Prométhean qui ajoute : « En France, bon nombre de collectivités territoriales financent à des degrés divers l’équipement en TBI et plus généralement les classes numériques mais le taux d’équipement reste encore confidentiel, aux alentours de 8%. Notre pays peine à définir un modèle d’équipement numérique homogène même si l’on constate une demande très croissante dans les territoires, en particulier dans les communes. »
Antoine BIDEGAIN chargé de mission « Cité Digitale » à la Mairie de Bordeaux, invité aux rencontres « Au doigt et à l’oeil » de Cenon organisées par l’An@é considère que le TNI est « un produit d’appel ». « C’est le wagon à ne pas rater ; il faut être dedans, ..c’est un produit structurant ; il appelle l’ENT, il appelle les périphériques mobiles... ». Avec 200 tableaux installés, le programme est aujourd’hui bien avancé.
Ce programme s’inscrit par ailleurs dans un processus plus vaste de réflexion autour des usages du numérique dans la Cité. Avec le projet « Cité Digitale » la ville souhaite développer l’accès au numérique et promouvoir l’usage des services sur Internet avec par exemple le multiservice grâce au mobile NFC, ou l’offre d’accès à des contenus web mobiles grâce au QR code .
Mais les préalables nous dit Antoine BIDEGAIN ce sont d’abord les infrastructures et le problème de la fracture numérique et en particulier sa dimension sociale.
Il répond dans cet interview à la question : Comment les outils numériques permettent ils une appropriation différente des espaces publics ? Et précise les objectifs et les méthodes mises en œuvre pour que Bordeaux devienne « Cité Digitale ».