« Ce fut un grand cru affirme Yann Bergeaud qui ajoute : « Tous les conférenciers étaient au rendez-vous malgré la chaleur ; et les répercussions de l’événement sur les réseaux ont été remarquables ; avec plus de 500 internautes ayant suivi le direct et sur Twitter, les JEL ont été classés en tête sur la France à plusieurs reprises. »
Il faut dire que la qualité des intervenants était à la mesure des thèmes choisis, et l’An@é qui était présente à la quasi totalité des conférences en a été témoin.
Le thème de ces 7ème journées, l’enfance de l’art , laisse supposer que la pratique du e-learning c’est « facile » et que le jeu en est un des ressorts. Mais alors le jeu est il un des moteurs de l’apprentissage ? Enseigner est- ce jouer ?
Jeu et apprentissage sont deux notions qui peuvent paraître contradictoires à première vue. En effet, le jeu fait référence à la notion de plaisir alors que l’apprentissage renvoie aux notions d’effort et de contrainte ; de la même manière que l’on peut opposer le jeu et le travail.
Or les pédagogues ont mis en évidence depuis le début du XXème siècle que le jeu peut constituer un levier important pour la pédagogie. Le jeu n’est pas une absence de contrainte car il répond à des règles définies en amont que le joueur se doit de suivre.
Le e-learning peut également se retrouver hors jeu lorsque le droit , dans l’enseignement, est à un degré de complexité tel, que cela le rend inapplicable. Il constitue alors, de fait un frein à la massification des usages des TIC dans l’enseignement.
Le bilan de ces journées pour Yann Bergeaud sont très positives . Il nous dit pourquoi dans cet interview pour Educavox.