Interviewés sur le site du festival par Patrick Figeac pour les radios locales du Lot et Garonne, entre
Fabrice Drouelle et Maryse Burgot, ils répondent presque tous qu’ils veulent devenir journalistes…même si ce qu’ils préfèrent à Couthures c’est le camping. Ils ont trouvé le soir même le nom de leur journal. Près de leur camp, ils ont vu un corbeau peu farouche et qu’ils pensent apprivoisé…le journal s’appellera « le Corbeau Criard » et je mettrai, ici, dès que possible le lien pour y avoir accès.

La technique de l’interview et visionnement des séquences de professionnels dont Léa Salamé.

Couthures sur Garonne est un tout petit village où il est aussi difficile de se montrer que de se cacher ; ce n’est d’ailleurs pas le but des participants.

Au cours de l’un de leurs déplacements d’un atelier à l’autre, les enfants ont croisé Léa Salamé dans l’une des deux rues du village.

Ils l’ont reconnue « C’est Léa Salamé ! », elle s’est arrêtée et a bavardé trois quarts d’heure avec eux…Couthures c’est aussi cela…et comment mieux renforcer la confiance entre jeunesse et journalistes que par la rencontre, la vraie, celle des individus.

Rencontre avec les dessinateurs de presse :

Ceux de Cartooning for peace (Dessiner pour la paix) auxquels « Le Monde » confie tous les jours son dessin de première page. Rencontre et travail jusqu’à la confection d’une fresque, sur la place de Couthures, en direct le samedi après midi de 16h30 à 18h et avec les dessinateurs à leur côté.

Choix d'un titre : « des réseaux sociaux aux réseaux soucieux »

Les deux dessins qui illustrent cet article sont issus de la fresque. Je me garderai bien de les commenter car ils sont suffisamment parlants même sans bulles ou légendes mais je dois souligner la maturité de leurs jeunes auteurs de 10 ans.

Au-delà de ces beaux moments que l’on a plaisir à relater, au-delà des lumières dans les yeux des enfants, au-delà des remerciements de leurs parents, il y a tout un partenariat, tout un travail de réflexion, tout un accompagnement au quotidien.

Cette participation au Festival International du Journalisme est le point d’orgue d’un projet d’éducation aux médias et à l’information soutenu par VGA (Val de Garonne Agglomération), le Conseil départemental du Lot et Garonne, la Caisse d’allocation familiale et la DRAC et conduit par la Ligue de l’Enseignement de Lot et Garonne.

Ce projet est mené dans les centres de loisirs alors qu’il est bien rare que les temps des loisirs soient l’occasion de ce type d’atelier mais c’est une volonté de la Ligue 47 de proposer cette éducation aux médias en dehors d’un contexte scolaire et ce, pour signifier que c’est un élément important du quotidien des enfants et des adolescents.

La ligue 47 a formé spécifiquement tout au long de l’année des animateurs pour qu’ils soient en mesure de proposer aux enfants des séquences de qualité. Ce projet bénéficie également de la venue de journalistes du Monde en amont du festival et pour le préparer : ils rencontrent alors les jeunes de VGA.

A l’heure où tout un chacun est à la fois consommateur et producteur d’information, il est plus que jamais important de percevoir les spécificités du métier de journaliste.

A l’heure où ce métier suscite méfiance et incompréhension, il est plus que jamais important de rétablir un climat de confiance.

A l’heure des fake news, il est plus que jamais important d’être capable de démêler le vrai du faux et de disposer des outils pour cela.

A l’heure de l’été, il serait dommage de ne pas profiter du Festival International du Journalisme pour permettre à de jeunes Lot et Garonnais de rencontrer ce qui se fait de mieux en matière de journalistes, de débattre et échanger, de construire collectivement, de se poser et poser toutes les questions que suscitent les actuelles mutations du monde des médias.