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A la tête de l'Education nationale, en apparence, rien n'a changé. Sa titulaire reste en poste et a résisté aux assauts des adversaires de la réforme du collège. Mais, l'étendue de ses prérogatives est un peu plus limitée avec la création d'un secrétariat d'Etat à l'apprentissage.
Aucune modification non plus dans l'ordre protocolaire qui fixe normalement les priorités du gouvernement. Mais, à y regarder de plus prés, rien n'est gagné. La sécurité, l'emploi, l'écologie risquent fort de reléguer l'éducation au second plan de l'action gouvernementale.. Rappelons pour mémoire qu'elle était pourtant la carte maîtresse affichée du quinquennat. Ce qui valait à l'Ecole un budget qui était, non seulement le premier de la Nation, mais qui, de surcroît, échappait aux coupes budgétaires.
Qu'en sera-t-il pour 2017? Le ministère devra affronter une autre exigence : Réconcilier les enseignants avec le candidat à la Présidentielle. Nous avons bien compris, qu'à l'approche des élections, un effort sur les salaires serait consenti. Cela sera-t-il suffisant? Le corps enseignant a la mémoire longue.
Dernière modification le dimanche, 28 février 2016