Les épidémiologistes appliquent de grandes règles générales mais, derrière les équations et les chiffres il convient d'évaluer le rapport bénéfices / risques.
La Covid touche peu les enfants et le lieu de contamination demeure essentiellement la famille. A trop se focaliser sur l'épidémie, nous tirons un trait sur les besoins psychiques et sociaux de notre jeunesse. Les gestes suicidaires, les troubles de l'humeur, de l'anxiété progressent même chez les moins de 15 ans, en relation directe avec le vécu de leurs parents qui, parfois inconsciemment projettent leur angoisse sur leur progéniture.
Les enfants sont les victimes collatérales du coronavirus. Difficile en effet à cet âge de se priver des liens sociaux et amicaux. Fort heureusement, dans la majorité des cas, l'impact de la pandémie ne semble pas avoir modifié leur rapport au monde. Ils arrivent à se projeter dans l'avenir et décrivent aujourd'hui, plus une impatience qu'un réel désespoir face à l'état du monde. Pour nombre d'entre eux c'est une ouverture, un moyen d'appartenir à une communauté.
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Dernière modification le jeudi, 15 avril 2021