Cet article constitue une mise à jour d’un travail sur la complexité qui se précise, se complète peu à peu (1999, 2003 2018b notamment).
L’une des idées de base étant que la modélisation du fonctionnement d’une société par le schéma en trois moments (théorie de l’institution), à condition de boucler le troisième moment sur le premier, décrit une dynamique de système autopoiétique (cf. Varela). Dès lors, les boucles autopoiétiques étranges proposées par Varela peuvent être adaptées à la modélisation d’une société, enrichissant la reprise du co-engendrement des éléments et de la forme (Barel et Castoriadis) - caractéristique, d’après ce dernier, de la complexité.
Traditionnellement, en Sciences physiques, on procède à la caractérisation d’une grandeur avant d’énoncer sa définition (on affine les bords de la notion avant de la porter au concept).
Nous commencerons donc par rappeler le travail de caractérisation opéré par Le Moigne et par Morin. Nous rappellerons ensuite les propositions de Nicolis et Prigogine, puis de Castoriadis. Nous poursuivrons avec l’intervention des boucles autopoiétiques étranges. Pour la discussion, nous aborderons enfin la question du lien invariant-concept (Vergnaud) au sujet de la complexité.
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Références
Sallaberry JC, “ Théorie des systèmes et théorie de l’institution : la rencontre de deux paradigmes ”, L’année de la recherche en sciences de l’éducation n°1999, p.5-25, 1999.
Sallaberry JC,. Théorie de l’institution et articulation individuel-collectif, in Actualité de la théorie de l'institution — hommage à René Lourau s/d Ardoino, J., Boumard, P., Sallaberry, JC., Paris, L'Harmattan (Cognition et Formation), p.75-110, 2003.
Sallaberry JC. & Claverie B., Introduction aux sciences humaines et sociétales, Paris, L’Harmattan (Cognition et Formation), 2018
Dernière modification le mercredi, 27 octobre 2021