J’ai eu l’idée de conserver les 20 vignettes de cette animation afin de créer une activité d’écriture en collaboration avec 10 classes de la francophonie. J’ai donc partagé ce souhait avec la formidable communauté Twitter, afin de trouver des participantes. Après 77 retweets, et ce en l’espace de quelques jours, les classes ont été trouvées. Je remercie d’ailleurs tous ceux et celles qui ont pris la peine de le faire car sans eux, ce projet n’aurait pas eu lieu ! Cette expérience m’a d’ailleurs permis de constater tout le pouvoir de ce réseau social qui est maintenant devenu ma première source d’informations en tant qu’enseignante.
Un souhait un peu fou : trouver 10 classes pour écrire le Petit Chaperon rouge en collaboration. Merci de RT ! ;-) docs.google.com/document/d/1bc…
— Brigitte Léonard (@BrigitteProf) 20 décembre 2012
— Brigitte Léonard (@BrigitteProf) 20 décembre 2012
Les classes
Mon deuxième souhait, qui fut aussi exaucé, était de réunir des classes de plusieurs villes canadiennes et de pays différents. C’est donc avec grand intérêt que nous verrons le conte voyager parmi des élèves et enseignantes de Mont-Tremblant, Québec, Drummondville, Beauport, du Nouveau-Brunswick, de la France, de l’Angleterre et de la Belgique. Je salue d’ailleurs leur ouverture et leur sens de l’aventure !
Les étapes du projet
En décembre et janvier, les enseignantes se sont familiarisées avec l’outil Google Document. Selon le calendrier d’écriture établi, nous préparons nos élèves à l’écriture de deux pages du conte à l’aide de lectures, discussions et bricolages.
Pendant le projet, les classes participantes sont invitées à laisser des commentaires aux classes qui ont composé le récit. Des photos d’élèves en action seront prises, et des traces laissées sur Twitter avec le mot-clic #LePCR (Le petit chaperon rouge) ou sur le blogue des classes. Voici d’ailleurs celui de Madame Marjorie de la ville de Québec, où l’on voit ses élèves de 2e année en action ainsi que des photos de la classe de préscolaire de Martine Larocque de la même ville.
Lorsque les 20 pages du conte auront été composées, les enseignantes ou les élèves enregistreront la narration de leur texte afin de créer une vidéo de l’histoire, avec les vignettes, ainsi qu’un livre iBooks afin de le partager sur internet et dans la bibliothèque des propriétaires de tablettes.
Et c’est parti !
La classe de Manon Richardson, enseignante de 2e année du Nouveau-Brunswick, avait la délicate tâche de débuter la composition des 2 premières pages, mission qu’ils ont accomplie avec brio ! Le Petit chaperon rouge aura certainement des airs modernes puisque dès le départ, on y apprend que la petite fille communique avec son iPod Touch et envoie des tweets à sa grand-mère pour annoncer sa venue.
Extrait :
"Le petit chaperon rouge vit dans la grande ville et elle veut aller rendre visite à sa grand-mère dans le village voisin. Elle décide d’envoyer un message privé sur Twitter avec son iPod Touch. Sa grand-mère reçoit le message et lui répond rapidement."
Invitation
L’écriture du conte se terminera le 19 février prochain. Je vous invite à laisser vos commentaires, au bas de cet article, afin d’encourager les élèves qui participent de façon exceptionnelle à ce projet. Un document leur sera envoyé afin qu’ils réalisent comment le partage et la collaboration entre des classes branchées peuvent interpeller autant les enfants que les adultes !
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Hyperliens
Document explicatif du projet Le petit chaperon rouge
Canevas d’écriture des classes
Qu’est-ce qu’un doodle ?
Mot-clic #LePCR pour suivre le projet sur Twitter
Le blogue de la classe de Madame Marjorie
Le blogue de la classe de Manon richardson
Le blogue de la classe de Brigitte Léonard
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Brigitte Léonard