En cinquante ans, les salles de classe ont peu évolué, si le matériel s'est certes modernisé, l'espace est toujours organisé par le face à face figé entre des dizaines d'élèves enfermés et leur professeur. L'enseignant est toujours le "maître " des corps . La parole est rationnée, les postures corrigées, le mouvement prohibé, le silence exigé.

L'école n'est pas là pour réduire les enfants à une somme de compétences utilisables par un employeur mais au contraire pour leur donner le goût et les moyens de penser et d'agir sur le monde. Or, ce n'est malheureusement pas le cas. Car, elle n'a plus le monopole du savoir et de la connaissance. Ou plutôt ce rapport a chang !

La promesse républicaine de l'égalité des chances cache en fait l'arnaque désespérante d'une sélection sociale qui ne sit pas son nom. Ce constat n'est pas vraiment  nouveau et alimente une littérature scientifique et statistique abondante. 

En France, lorsque nous parlons " école ", l'opinion des parents importe peu, institutions et médias ne leur accordent du crédit que dans la construction des rapports de force et du bruit de l'actualité. Quant à la voix des élèves, elle est totalement négligée, occultée. 

Si cette crise sanitaire a révélé l'extraordinaire fragilité de l'Humain, elle a aussi montré que la solidarité n'était pas seulement une valeur mais un fait. D'ailleurs, nombre d'initiatives ont vu le jour pour activer les solidarités dans les domaines de l'économique, du social, de la santé, de l'agriculture et de l'industrie tant sur les plans local, national qu'international.